mercredi 23 juillet 2025
Évitez de tout payer avec vos cartes bancaires
Évitez de
tout payer avec vos cartes bancaires. À force, le liquide finira par
disparaître. Et le jour d’une panne générale, même une baguette sera
inachetable.
On a pris
l’habitude. Un petit bip, une lumière verte, et ça passe. C’est rapide,
pratique, presque invisible. On ne compte même plus ce qu’on dépense. Et
pourtant, ce geste anodin, répété chaque jour, nous pousse doucement vers un
piège qu’on ne voit pas venir : la disparition totale du cash.
Petit à
petit, les pièces et les billets deviennent gênants. Les banques les dénigrent,
l’État les restreint, les grandes enseignes les refusent. On diabolise le
liquide sous prétexte de lutter contre le "black" ou le
"terrorisme", alors qu’il représente surtout le dernier espace de
liberté financière du citoyen lambda.
Mais ce
n’est pas tout.
À chaque
paiement par carte, ce sont les banques qui gagnent. Des frais pour chaque
transaction, que le commerçant paie. 1 %, parfois plus. Ça a l’air peu, mais
sur l’année, ça plombe les petites boîtes, les artisans, les bistrots. Et qui
paie vraiment au final ? Le client, par des prix à la hausse, ou une baguette
un peu plus chère. Une taxe silencieuse, invisible, mais bien réelle.
Et
pendant ce temps, les banques encaissent. Et contrôlent. Car un monde sans
argent liquide, c’est un monde où chaque centime est surveillé, analysé,
fiscalisé. Où vos achats dessinent votre profil. Où la moindre anomalie peut
vous valoir un blocage, un gel de compte, une exclusion. Fini le droit à
l’oubli. Fini l’anonymat. Fini la liberté de gérer votre fric comme vous
l’entendez.
Et puis
un jour, il y aura une panne, un blackout, un réseau HS. Une cyberattaque ou
une coupure nationale. Et là, vos cartes n’auront plus aucun pouvoir. Plus
d’essence. Plus de courses. Plus rien. Juste vos poches vides et vos comptes
"bloqués par précaution".
Alors
quoi ? On continue à foncer tête baissée dans cette société numérique, sans
billet, sans monnaie, sans échappatoire ? Ou on relève la tête et on commence à
refuser cette dépendance totale ?
Retirez
du liquide. Payez en espèces quand vous le pouvez. Soutenez les petits
commerçants. C’est un geste simple, mais c’est déjà une forme de résistance.
Parce
qu’à force de vouloir tout fluidifier, on finit par se dissoudre dans un monde
sans corps, sans contact, et sans recours.
©
copyright Ours du Forez
Photos d'Ici D'Ailleurs
Photo d'ici, d'ailleurs
Un instant figé, une émotion capturée. Photo d'ici, d’ailleurs, c'est une bulle de douceur au cœur du tumulte. Des images choisies avec soin, reflets de cette quiétude que j'aime tant : la chaleur d'un poêle à bois par une soirée d'hiver, la sérénité d'un lac au petit matin, la tendresse d'un chat endormi ou la joie d'un chien gambadant dans la neige.
C'est aussi le plaisir simple d'un café fumant à l'aube, le frémissement des feuilles sous la brise du printemps, la lumière dorée de l'été ou la mélancolie des forêts d'automne. Des instants de vie, des éclats de nature, une invitation à ralentir et à savourer la beauté du monde.
Des photos glanées au gré de mes inspirations, sur la toile comme dans mon quotidien. Parce qu'en ces temps parfois gris, le beau est une lueur précieuse à entretenir.