Quand
l'air vient à manquer
Lorsque
le cœur a mal,
Prisonnier
des battements,
Qu’il
voudrait se faire la malle,
Pour
estomper les sentiments,
Que l'air
vient à manquer,
Que la
vue est limitée,
Aux
souvenirs barbouillés,
Face aux
rêves condamnés,
La
solitude revient,
Pour
apaiser le feu,
Elle
devient un besoin,
Pour
qu'on se pose un peu,
Elle
permet l'oxygène,
Que
l'histoire nous a pris,
Nous met
en quarantaine,
Le temps
d'être guéris,
Le temps
aidant,
S’estompe
la douleur,
Que trop
d'attachements,
Avait mis
dans nos cœurs,
Et puis
on se relève,
Puisque
tout est passage,
On met
fin à la grève,
Un petit
peu plus sauvage,
Et puis
on croise une main,
Celle
qu'on n'attendait pas,
Qui d'un
geste très fin,
Ôte le
mal de joie.
Alexandra
Julien








