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mercredi 11 juin 2025

Le poulet mordu par un serpent à Méditer

 





Un jour, un serpent a mordu un poulet. Le poison s’est rapidement propagé dans son corps, le brûlant de l’intérieur. Le poulet, désorienté et souffrant, est retourné au poulailler pour se réfugier. Mais à sa grande surprise, les autres poules ont décidé de le chasser, craignant d’être infectées à leur tour par le poison.


Blessé, le poulet est parti, boitant et pleurant. Mais ses larmes n’étaient pas causées par la douleur de la morsure, mais par l’abandon et le rejet de ceux qu’il considérait comme sa famille, ceux en qui il avait le plus confiance. Seul, fiévreux et avec une jambe blessée, il s’est éloigné du poulailler, exposé à la froideur de la nuit. Chaque pas qu’il faisait laissait couler une larme sur son visage.


Les poules restées dans le poulailler l’observaient s’éloigner, jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon. Certaines murmuraient :

— Laisse-le partir… Il mourra loin d’ici.

Quand le poulet a disparu de leur vue, tous étaient convaincus qu’il ne survivrait pas. Quelques-uns regardaient même le ciel, attendant de voir des corbeaux survoler sa dépouille.


Le temps passa.

Un jour, un colibri arriva au poulailler avec une nouvelle surprenante :

— Votre sœur est vivante ! Elle s’est réfugiée dans une grotte lointaine. Elle a survécu, mais elle a perdu une jambe à cause de la morsure. Elle lutte pour trouver de quoi se nourrir et a besoin de votre aide.

Un silence gênant envahit le poulailler. Puis, les excuses commencèrent :

— Je ne peux pas y aller, je dois pondre des œufs…

— Moi non plus, je dois chercher du maïs…

— Et moi, je dois m’occuper de mes poussins…

L’un après l’autre, chacun trouva une raison pour ne pas partir. Le colibri, déçu, repartit seul vers la grotte, sans aucun soutien.

Le temps continua de s’écouler.

Un jour, le colibri revint avec des nouvelles encore plus sombres :

— Votre sœur est morte. Elle est partie seule, sans personne pour l’aider, ni pour l’enterrer.

Cette fois, un poids écrasant tomba sur tous ceux du poulailler. Un sentiment de regret profond les envahit. Certains arrêtèrent de pondre. D’autres laissèrent tomber le maïs qu’ils portaient. Ceux qui s’occupaient de leurs petits les oublièrent un instant.

Le remords brûlait plus fort que n’importe quel poison.

— Pourquoi n’avons-nous rien fait plus tôt ? se demandaient-ils avec amertume.

Pris de désespoir, ils décidèrent tous de partir pour la grotte, peu importe la distance ou l’effort. Mais il était déjà trop tard.

Quand ils arrivèrent à la grotte, ils ne trouvèrent pas le corps du poulet. À la place, ils découvrirent une lettre qui disait :

“Dans la vie, les gens hésitent souvent à faire un pas pour vous aider lorsque vous êtes en vie, mais ils parcourent des kilomètres pour vous enterrer une fois que vous êtes mort.

Et la plupart des larmes versées aux funérailles ne coulent pas de douleur, mais de regret et de remords.”

"Maintenant que vous avez pris le temps de lire ces mots, que cet instant de réflexion vous inspire à offrir un simple *merci*. Et si ces pensées ont résonné en vous, suivez et soutenez la page qui, avec soin et sagesse, s'efforce de semer des graines de bienveillance et d'inspiration."


mercredi 23 avril 2025

Travailler hier et aujourd’hui : La comparaison sincèrement qui Tue

 




Travailler hier et aujourd’hui : la comparaison sincèrement qui Tue

 

Il est temps de mettre un terme à cette vieille rengaine qui traîne dans les repas de famille, sur les plateaux télé, dans les bouches usées de ceux qui n’ont pas ouvert les yeux depuis trente ans :

« Avant, on bossait dur. Aujourd’hui, ils se plaignent pour rien. »

 

Pardon, mais on parle de quelle époque, exactement ? Celle où on pointait à 8h, où le patron connaissait ton prénom, où tu bossais dur, oui, mais avec une stabilité, un salaire décent, une retraite à l’horizon, et des perspectives de promotion ? Très bien. On vous l’accorde.


Mais aujourd’hui, ce n’est plus la même guerre.

 

Travailler en 2025, c’est s’exposer à un stress permanent.

Le stress de perdre son job du jour au lendemain, parce que la boîte délocalise, parce qu’un tableau Excel a dit que tu coûtais trop cher, parce qu’un algorithme décide que tu n’es plus rentable.

Le stress de ne pas trouver de logement à proximité, et de se prendre une amende en allant bosser, parce que ta vieille voiture n’est pas assez verte pour la ville.

Le stress de finir tard, de sortir seule dans la nuit noire de l’hiver, en espérant ne pas se faire agresser dans un parking désert – surtout quand on est une femme.

Le stress de devoir toujours sourire, toujours être “agile”, toujours répondre “ça va” quant à l’intérieur, tout s’effondre.

 

Oui, aujourd’hui, on bosse peut-être sept heures sur le papier. Mais on en passe dix à gérer la pression, les objectifs absurdes, les deadlines irréalistes, les outils qui changent tous les trois mois, les réunions vides de sens.

Et quand on craque ? On s’entend dire qu’on est fragile. Qu’on n’a pas la “résilience” d’avant.

 

Mais vous vous êtes demandé pourquoi les burn-out explosent ?


Pourquoi les gens s’effondrent ? Pourquoi les anxiolytiques se vendent par palettes, pourquoi les jeunes – et moins jeunes – fuient dans les drogues, dans les calmants, dans tout ce qui peut juste leur faire oublier un instant cette tension constante ?

 

Alors non. Ce n’est pas “plus simple” aujourd’hui. Ce n’est pas “plus confortable”. C’est juste différent, plus insidieux, et souvent plus cruel.

 

À ceux qui osent encore minimiser cette souffrance moderne, je dis : ouvrez les yeux. Notre époque n’était pas un enfer, elle avait même ses privilèges. Et celle-ci mérite le respect, elle aussi. Pour tous ceux qui continuent, malgré tout, à tenir debout.