C'est en aimant, puis en étant aimé,
Qu'un homme apprend à s'aimer.
Quand on ne peut pas aimer,
On est incapable de s'aimer vraiment.
Haruki
Murakami
C'est en aimant, puis en étant aimé,
Qu'un homme apprend à s'aimer.
Quand on ne peut pas aimer,
On est incapable de s'aimer vraiment.
Haruki
Murakami
Mêmes les
rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures...
tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes, le hasard
n’existe pas.
Haruki
Murakami
"Il
faut être fort pour vivre. Mais la force que je recherche n’est pas celle qui
distingue la victoire de la défaite. Je ne cherche pas un mur capable de
repousser la force qui vient de l’extérieur.
Ce que je
veux, c’est être capable d’absorber cette force, de lui tenir tête. La force
d’endurer les choses avec calme, des choses comme l’injustice, la malchance, la
tristesse, les erreurs, les malentendus."
Haruki
Murakami
"
Nous perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses, des occasions
précieuses, des possibilités, des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver.
C'est cela aussi vivre. Mais à l'intérieur de notre esprit, je crois que c'est
à l'intérieur de notre esprit, il y a une petite pièce dans laquelle nous
stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des
rayonnages, comme dans cette bibliothèque, j'imagine. Et il faut que nous
fabriquions un index, avec des cartes de références, pour connaitre précisément
ce qu'il y a dans nos cœurs. Il faut aussi balayer cette pièce, l'aérer,
changer l'eau des fleurs. En d'autres termes, tu devras vivre dans ta propre
bibliothèque".
Haruki Murakami
Échos
d’une citation – Résonances intérieures
"Les
souvenirs, c'est quelque chose qui vous réchauffe de l'intérieur.
Et qui
vous déchire violemment le cœur en même temps."
Haruki
Murakami
Il y a
dans cette phrase toute la vérité du passé qui vit encore en nous.
Les
souvenirs… Ils surgissent parfois au détour d’un parfum, d’un son, d’un lieu,
ou d’un simple silence. Ils nous enveloppent de leur chaleur familière, celle
d’un moment heureux, insouciant, vécu avec intensité. Et pourtant, dans cette
même étreinte, ils serrent un peu trop fort… jusqu’à faire mal.
Les
fameuses années 80/s Un morceau de musique, comme ce groove irrésistible de Fat
Larry's Band – Act Like You Know, peut rallumer en un instant la boule à
facette suspendue dans la boite, le laser, les rires des copains, les filles qui dansent, leurs sourires, ou moue boudeuse, ma cabine de DJ, les platines vinyles capricieuses… Un instant suspendu entre
euphorie et mélancolie.
Mais
d’autres sons s’invitent aussi : le rugissement d’une Porsche en pleine
spéciale forestière, réminiscence d’une passion, d’un frisson de vitesse et de
maîtrise, d’un monde de compétition où l’on flirtait avec les limites.
Les
souvenirs olfactifs sont tout aussi puissants. L’odeur de la marée basse, si
particulière, Dieppe Veules les Roses, Deauville, ou celle des arbres mouillés dans une forêt de L’Yonne ou de
Normandie, … Ces senteurs réveillent des scènes entières. Des étés passés au
bord de l’eau. Des balades avec un chien qui n’est plus. Une pluie de septembre
sur un sentier familier.
Et puis,
il y a les souvenirs d’un lieu : Une région, une ville un village un magasin auto Virage, géré 4 ans dans un CC, une radio ou on a animé des émissions oui ces 1
radios libre, ces places dans les
village qu’on transformait en discothèque, le public sympa, une brocante, un cirque, une fête foraine, les platanes en octobre qui
perdait leurs feuilles, les enfants qui jouaient avec, le signe que l’hiver approchait, et du coup de Noël, une cathédrale
qui impose le respect le silence, un petit resto ou on avait ces habitudes, un marché
bruyant un lundi matin, Sens, les grands lac de la forêt d'Orient, une piscine où sa fille a nagé
pour la première fois, dans un mélange de peur et de fierté. Des lieux modestes
en apparence, mais gravés pour toujours dans la mémoire.
Et parce
que je suis Cancer, un signe souvent tourné vers le passé, je porte une forme
de nostalgie particulière. C’est presque inscrit dans ma chair.
Je
repense souvent à mes animaux, compagnons fidèles de tant d’années. Ma chienne Utah
briard, mon terre-neuve, Texan, chacun avec son caractère, sa tendresse, sa
présence silencieuse mais rassurante.
Et puis
mes chats, comme ce cher Pinceau, doux furieux et curieux, qui a laissé son
empreinte jusque dans les recoins de ma maison. Il y en a eu tant, chacun a
traversé un moment de ma vie, y déposant une trace douce-amère.
Et puis,
il y a les souvenirs humains, hommes, femmes, compagnes ou maitresses, amis
collègues clients même, celles ceux qui ont compté pour nous. Ceux que le
destin a arrachés parfois brutalement bien trop tôt. Ceux que la vie a juste éloignés. Ces visages, ces
regards, ces gestes tendres ou francs, ses crises de rires, comme parfois de tristesse,
partagés sont des poignards autant que des phares. Ils éclairent ce que nous
avons été, ce que nous avons partagé.
Ils blessent parfois, oui, mais ce sont eux qui
Nous rappellent que nous avons
vraiment vécu.
Les
souvenirs sont ambivalents.
Et ils y
en a tellement
Ils
réchauffent comme une flambée.
Ils blessent comme un regret.
Mais sans
eux, que resterait-il de notre vie
Une
simple réflexion partagée, signé Ours du Forez.
" Il y a toujours eu des chats à la maison. Je
crois que nous vivions heureux avec eux. Pour moi, ils ont toujours été des
amis merveilleux. Étant fils unique, mes compagnons les plus précieux étaient
les livres et les chats. "
Haruki
Murakami
Mais c'est cela l'Amour. Quand on Aime,
Il est naturel de s'Abandonner.
C'est ce que je Crois.
C'est aussi une forme de Sincérité.
Haruki
Murakami
La Balade
de l'impossible (1987)
"
Mêmes les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies
antérieures, tout est déterminé par le karma. Même pour des choses
insignifiantes, le hasard n'existe pas.
Haruki Murakami
Kafka sur le rivage
Nous
perdons tous sans cesse des choses qui nous sont précieuses... des occasions
précieuses, des possibilités, des sentiments qu'on ne pourra pas retrouver.
C'est cela aussi vivre. Mais à l'intérieur de notre esprit - je crois que c'est
à l'intérieur de notre esprit - il y a une petite pièce dans laquelle nous
stockons le souvenir de toutes ces occasions perdues. Une pièce avec des
rayonnages, comme dans cette bibliothèque, j'imagine. Et il faut que nous
fabriquions un index, avec des cartes de références, pour connaitre précisément
ce qu'il y a dans nos cœurs. Il faut aussi balayer cette pièce, l'aérer,
changer l'eau des fleurs. En d'autres termes, tu devras vivre dans ta propre
bibliothèque.
Haruki Murakami - Kafka sur le rivage
Ouvre grand tes yeux. Il n'y a que les faibles qui les ferment. Ce sont les lâches qui détournent le regard de la réalité. Tu auras beau les fermer et te boucher les oreilles, le temps continuera à avancer.
Haruki
Murakami
Kafka sur
le rivage
"Il
faut être fort pour vivre. Mais la force que je recherche n’est pas celle qui
distingue la victoire de la défaite. Je ne cherche pas un mur capable de
repousser la force qui vient de l’extérieur.
Ce que je
veux, c’est être capable d’absorber cette force, de lui tenir tête. La force
d’endurer les choses avec calme – des choses comme l’injustice, la malchance,
la tristesse, les erreurs, les malentendus".
Haruki
Murakami
" Une fois la tempête passée, tu te demanderas comment tu as fait pour la traverser, comment tu as fait pour survivre. Tu ne seras pas très sûr, en fait, qu'elle soit vraiment achevée. Mais sois certain d'une chose, une fois que tu auras essuyé cette tempête, tu ne seras plus le même. Tel est le sens de cette tempête"
Haruki Murakami
Kafka sur le rivage
J'aurais
aimé fondre en larmes, mais je ne pouvais pas pleurer. Dans ce monde, il existe
une sorte de tristesse qui ne permet pas de verser des larmes. C'est une de ces
choses qu'on ne peut expliquer à personne, et même si on le pouvait, personne
ne comprendrait. Et cette tristesse, sans changer de forme, s'accumule
silencieusement dans votre cœur comme la neige par une nuit sans vent.
Haruki Murakami La Fin des temps
" La
solitude ne se résume pas à l'absence de compagnie.
Elle
réside dans l'absence de but, dans le vide de sens.
Quand tout autour de vous paraît étrange et inaccessible, quand chaque relation semble superficielle et que vos élans pour comprendre se heurtent à l'indifférence, vous comprenez que la vraie solitude, ce n'est pas d'être isolé, mais de se sentir étranger à un monde qui ne vous comble pas, un monde sans signification. "
Haruki
Murakami.
" La solitude n'est pas seulement l'absence des gens. C'est l'absence de but, l'absence de sens. Quand vous vous retrouvez dans un monde où tout semble extraterrestre et distant, où chaque connexion est superficielle et où chaque tentative de compréhension est rencontrée avec indifférence, vous réalisez que la vraie solitude n'est pas d'être seul, mais de se sentir seul dans un monde qui n'a plus de sens."
Haruki Murakami