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samedi 1 novembre 2025

Nos Putains de Peurs

 



Nos Putains de Peurs…

 

Celles qui grattent la nuit quand tout s’éteint.

La peur de manquer d’argent, de finir au bord du gouffre.

La peur de savoir que chaque nouveau jour

On s’éloigne de nos belles années

La vie à 200 km/h, Musique, Femmes, Business et Cie

A vie est si terne dans l’automne qu’est devenue notre Life

La peur de manquer d’amour, de n’être plus désiré, plus utile.

La peur de se tromper,

La peur de vieillir, de sentir son corps lâcher doucement.

La peur de ne plus assumer, de ne plus avoir la force.

La peur de la maladie, de la douleur.

Et cette peur-là, la pire peut-être :

Celle de voir partir ceux qu’on aime

 Nos proches, nos amis, nos compagnons à quatre pattes.

Et de se retrouver encore plus seul que seul

 

Nos putains de peurs, ouais…

Celles qui polluent l’esprit et rongent la paix.

On passe nos vies à les éviter, à courir dans

 Tous les sens pour pas les regarder en face.

Nos blessures, nos regrets, nos erreurs

 Tout ce qu’on enterre sous des sourires forcés,

Des verres d’alcool, des journées trop pleines pour penser.

On croit qu’en les fuyants,

Elles finiront par crever toutes seules.

Mais non.

L’ombre ne meurt pas de silence.

Elle s’épaissit, elle t’attend, patiente comme une bête.

Et un jour, elle te saute à la gueule.

 

Le vrai courage, ce n’est pas de jouer les durs

 Ou de prétendre que tout va bien.

Ce n’est pas non plus ces foutues citations

 De motivation qu’on lit pour se rassurer.

Oui celle que je partage pour

Vous pour moi sur ce blog

Le vrai courage, c’est de t’asseoir dans le noir,

 Avec ton inconfort, avec tout ce que t’as fui.

C’est de regarder en face la part de toi

 Que t’as toujours voulu enterrer.

Et ouais, ça fout la trouille.

Parce que dans cette ombre,

Y’a tout ce que t’as refoulé pour tenir debout.

Mais y’a aussi ta plus grande lumière.

Celle qui naît quand t’as plus rien à cacher.

Celle qui te rend enfin vivant.

Si nous parvenons à la vaincre,

Cette putain de peur 

Nous faisons un pas décisif vers notre liberté".

 

   Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

Novembre  2025


dimanche 26 octobre 2025

Quand on arrive à mon âge

 





Quand on arrive à mon âge, 

On comprend que tout est derrière.

Les rêves, les folies, les femmes, la Zik

Les autos, les routes… tout a déjà été joué.

On se lève chaque matin sans l'envie

On avance encore un peu, par habitude, par peur d’arrêter. 

Les souvenirs viennent comme des vagues lentes,

Parfois douces, parfois cruelles.

Certains réchauffent le cœur,

D’autres t’enfoncent dans une mélancolie sans fond.

Et puis il y a tous ces moments qu’on n’a jamais vécus,

Ces vies qu’on aurait pu avoir,

Si on avait su, si on avait osé.

Si on avait été plus égoïsme

Si on avait été plus guerrier  

  

Le corps fatigue,

L'esprit fatigue 

L’envie d’avoir envie s’estompe

Avec les mois, les années

On préfère de loin l'Automne à L'été

Surement parce que on est 

A l'automne de notre vie 

Les muscles se plaignent, 

Les nuits sont plus longues.

La jeunesse s’est barrée sans prévenir,

Avec sa force, sa folie, son insolence.

À la place, il reste la lenteur,

La solitude, la sagesse peut-être,

Cassé, sans dessus dessous.

 La vie nous malmène, nous met à l'épreuve

Et cette peur sourde, tapie au fond du ventre 

Celle de savoir que le départ approche.

  

Si seulement on pouvait choisir la date de son départ…

Appuyer sur un simple bouton stop,

Partir sans douleur, sans ces longues journées à l’hôpital,

À attendre la fin sous les néons.

Je ne comprendrai jamais

Cet acharnement des médecins

À vouloir te maintenir encore un peu,

Dans ce monde devenu merdique,

Dépendant, vidé de sens.

C’est peut-être ça, l’enfer :

Vivre quand tout en toi a déjà dit adieu.

  

Alors on apprend à vivre plus doucement,

À aimer le silence,

À sourire aux oiseaux du matin,

A prendre soins de son Chat de son Chien

À remercier encore la vie

 Même fatiguée,

Même cabossée

Même cafardeux

Parfois Abattu

Parfois au bord des larmes

Parce qu’elle est encore là,

Parce qu’on l’a méritée.

On n’en parle pas,

Mais on la sent, cette ombre qui tourne autour.

Alors on apprend à vivre plus doucement,

À aimer le silence,

Qui un jour deviendra

Silence Eternel 



" Ce qui manque le plus à nos vies, c'est l'émerveillement.

 Rencontrer ceux qui s'émerveillent encore, d'un rien,

 d'un papillon, de la pluie battante, d'un coquelicot,

 du chant d'un oiseau. Presque rien. Beaucoup ".


Jacques Dor



  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Octobre  2025


samedi 25 octobre 2025

Pluie fine, odeur de terre mouillée. Une de ces journées où les pensées s’égarent

 






 

Pluie fine, odeur de terre mouillée.

Une de ces journées où les pensées s’égarent, 

Lentes et lourdes, comme 

Des feuilles mortes dans un ruisseau.

Tu sens la nostalgie venir sans prévenir, 

Cette vieille compagne qui s’invite 

Quand le silence devient trop long.

   

On dit que les rêves meurent 

De fatigue ou de désillusion.

Moi je crois qu’ils meurent 

Etouffés par nos certitudes.

À force de vouloir tout comprendre, 

Tout prévoir, on s’enferme dans des cages dorées.

On se dit sages, justes, raisonnables…

Mais au fond, on a juste peur.

 

Peur de reprendre la route, peur de se brûler encore à la vie.

Alors on se regarde vieillir, le regard plein d’hier,

Et on oublie que la vie, la vraie,

C’est une aventure qui n’attend que le courage d’être vécue.


 

"Ne pouvant pas savoir quelle douleur les autres portent en eux,

 il convient de jeter les jugements à la poubelle, 

d'être plus délicat et compréhensif."


Massimo Bisotti


  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Octobre  2025



mercredi 22 octobre 2025

La solitude, c’est ce foutu Miroir Qu’on évite trop souvent de Regarder.

 






La solitude, c’est ce foutu miroir 

Qu’on évite trop souvent de regarder.

Un chemin tordu, exigeant, parfois génial, parfois brutal.

Certains s’y perdent, d’autres s’y trouvent, enfin  vraiment.

C’est là qu’on découvre nos vérités crues, 

Nos mensonges bien polis, 

Nos foutaises qu’on croyait éternelles.

 

Sur ce chemin, t’as deux choix :

te rencontrer toi-même, ou fuir encore

 Un peu plus loin dans le brouillard.

Mais si tu tiens bon, au bout, y a peut-être

 Un truc qu’on appelle "accomplissement".

Pas la gloire, pas les médailles  

Juste cette paix minuscule mais réelle : 

Savoir qui tu es.

  

Et quand t’en arrives là, tu peux enfin rencontrer l’autre.

Ou au contraire, ne plus vouloir croiser personne.

Parce que t’as pigé que le silence, parfois,

 Vaut toutes les conversations du monde.

 

Mais faut faire gaffe à la dose, oui.

Trop de solitude, ça te ronge.

Pas assez, ça t’étouffe.

Comme tout dans cette foutue vie :

Une question d’équilibre.


  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Octobre  2025

 

dimanche 19 octobre 2025

On m’a dit de changer, de m’adapter, D’être comme tout le monde.

 



On m’a dit de changer, de m’adapter,

D’être comme tout le monde.

J’ai répondu : non, merci.

Ce monde-là, je le vomis.

 

Je déteste leurs politicards ventrus,

 Pendus à leurs gamelles,

Leurs écolos hystériques qui veulent

Sauver la planète à coups de sermons,

Sans jamais avoir foutu les pieds dehors

 Autrement qu’en trottinette électrique.

S’ils prenaient le pouvoir, tout deviendrait

 Aussi triste qu’une ville sans bar ouvert.

 

La connerie humaine grimpe chaque jour

 Comme le prix de l’électricité.

Et parlant de ça : je déteste ces fournisseurs d’énergie

Qui t’envoient des factures plus salées qu’un océan mort,

en te disant que “c’est la transition verte”.

Non, c’est juste du vol avec facture PDF.

 

Je hais les supermarchés

Ces temples à la médiocrité où on

 tourne en rond avec un caddie grinçant

Pour acheter des trucs qu’on ne voulait même pas.

Mais faut bien bouffer, alors on y va.

Et on rentre plus vide qu’en arrivant.

  

Les médecins ?

Pour la plupart, froids comme un frigo vide.

Tu rentres malade, tu ressors numéroter.

Un dossier, pas une personne.

Et si t’oses parler, t’as droit à un sourire pincé,

Celui du type qui ne t’écoute pas mais coche les cases.

 

Les administrations ?

Une blague sans fin.

Un dossier qui devrait prendre un mois en prend six,

Avec des papiers, des justificatifs, des copies,

Et quand t’as enfin tout, on te dit :

“Ah désolé, c’est plus ce formulaire-là.”

La Poste, c’est la cerise :

Ton courrier fait le tour de la France

 Avant d’arriver à ta rue.

 

Et la maison poulaga…

Toujours prompte à faire les gros bras

Envers les jeunes dans les raves électro

Jamais quand les vrais salopards foutent le feu.

Deux poids, deux mesures, comme d’hab.

 

Et ce président,

Imbu de lui-même,

Le regard vide d’un type qui croit encore qu’on l’aime.

Il s’accroche au pouvoir comme une

 Tique sur le cul d’un clebs.

Pathétique ce Mec

 

Alors oui, on m’a dit de m’adapter.

Mais s’adapter à quoi ?

À ce cirque sans fin ?

Non merci.

Je préfère la solitude,

Le vent,

Le silence.

Eux, au moins, ne mentent pas.




  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Octobre  2025

 

samedi 18 octobre 2025

J’ai toujours eu un Faible

 

 


J’ai toujours eu un faible pour les gens curieux.

Pas ceux qui posent des questions

 Pour briller dans la conversation,

Mais ceux qui veulent gratter la crasse,

Voir ce qu’il reste quand le vernis s’écaille.

 

Ceux-là ne se fient pas aux rumeurs,

Ils se foutent de ton fric, de ton passé,

De ce qu’on dit de toi dans le dos.

Ils veulent juste te voir respirer,

Sentir ce qu’il y a derrière ton regard.

 

Ils t’enlèvent ta couverture sans prévenir,

Te foutent à poil sans un geste, juste avec leurs yeux,

Et soudain tu sens ton cœur cogner,

Comme s’il voulait s’enfuir ou crever de trop battre.

 

Il y a ce moment, ce baiser,

Où tout devient vrai.

Pas un truc romantique à deux balles,

Non, un truc qui claque, qui brûle,

Qui te fout la chair de poule

Et t’explose dans la poitrine.

 

J’aime ces gens-là.

Ceux qui n’ont pas peur de se ramasser.

Ceux qui foncent, quitte à se briser

 Les dents sur la vérité.

Ils veulent comprendre, même si ça fait mal.

Et moi, ça me fait croire encore un peu

Qu’il existe des âmes assez folles

Pour vouloir voir l’envers du décor.



  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Octobre  2025