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samedi 23 août 2025

Avec les années qui tombent comme des canettes vides

 


 

Avec les années qui tombent comme des canettes vides

Avec l’âge qui s’installe dans les os

 Comme un squat qui refuse de dégager, 

Tu finis par comprendre une chose : les gens ne voient rien.

Même les plus proches. Même ceux que tu croyais

 Capables de lire ton foutu regard.

Ils passent leur vie à te frôler sans jamais entrer.

Ils ne voient pas les rêves qui crament en silence,

 Les peines coincées dans la gorge, les nuits où tu t’écroules

 Seul en regardant le plafond comme

 Si c’était une putain de prison.

Ils ne sentent pas le poids de tes défaites, 

Le goût amer de tes petites victoires

 Que personne n’applaudit.

Ils s’en foutent.

Ils ont leurs propres fantômes, 

Leurs blessures mal cicatrisées,

 Leurs espoirs foutus en l’air par des jobs pourris, 

Des amours bancales, des lendemains

 Qui claquent toujours plus secs.

 

Alors, oui, c’est simple, absurde et cruel : 

La plupart du temps, tu pourrais hurler ou crever

 Dans un coin, ça ne changerait rien.

La terre continuerait de tourner, les voisins de râler,

 Et la télé de cracher son vomi quotidien.


Mais bizarrement, on ne leur en veut pas.

Parce qu’on devine qu’ils portent le même poids.

Eux aussi survivent comme ils peuvent, 

la gueule basse, les poches vides, le cœur cabossé.

Eux aussi traînent leur merdier à bout de bras.

Et ça, ça rend tout ce cirque encore plus tragiquement banal.


   Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Aout 2025



samedi 16 août 2025

Faut garder tout en ligne. L’esprit, l’âme, le corps…

 



Faut garder tout en ligne.

L’esprit, l’âme, le corps… 

Et cette foutue quiétude.

Si ça se décale, tout part en vrille.

T'es foutu 

 

On m’a toujours jugé.

Bizarre.

À côté de mes pompes.

Un rêveur.

Un fainéant.

 

Fainéant ?

Non.

Juste lucide.

Refuser la laisse,

C’est pas de la paresse,

C’est de l’instinct de survie.

 

J’ai jamais voulu trimer pour des trucs qui me font gerber,

Avec des gens que je supporte pas,

Dans des villes qui puent le béton et la bagnole.

 

Trop de bruit, trop de pollution,

Trop de dingues qui te regardent comme un morceau de viande.

Prêt a te casser la tête pour 20 € ou une tige 

 

Ce n’est pas ma faute si

Mes parents irresponsables ont baisé un soir.

Ne mon jamais aimé,

 Considérer à vie Fautif 

Comme un putain d’accident

Et me voilà, parachuté dans ce monde,

Condamné à marcher avec la gueule d’un zombie.

 

Et en plus,

Pauvre.

Si j’étais né riche,

Peut-être que ça aurait été une autre chanson.

Les bourges, ça sourit plus.

Sauf quand la maladie ou l’amour leur coupe les jambes.

Et encore…

La beauté, c’est un billet d’or.

Ça ouvre des portes, ça sauve des vies.

 

Moi, j’ai ma vie.

La France rurale.

Les grands espaces

Les prairies

La montagne.

Les forêts.

Les lacs.

Ma maison atypique.

Mon vieux 4x4.

Mon chien.

Mon chat.

Mes bouquins.

Ma musique.

Le chant des piafs.

C’est tout ce qu’il me faut.

 

Ma plus grande peur ?

Finir comme un vieux légume dans un hôpital de ville,

Branché à des machines qui bipent.

Ou dans un mouroir a vieux

Enfermé comme un prisonnier

 

Mon idéal mon souhait ?

Tomber raide dans mon chalet.

Vite.

Et disparaître du décor.

Et surtout pas d’enterrement en grande pompe

Je ne veux personnes

Pourquoi inviter des faux cul 

Et leur payer un cout de plus 

Être incinéré juste dans un carton

Et qu’on jette les cendres dans la Forêt

Qu'on s'occupe au mieux de 

Mes amis chien chat 

Sinon je reviendrais vous hanter 

 

Vieux athée, oui…

Mais pas suicidaire au point de parier sur l’au-delà.

On ne sait jamais.

Si à la sortie, y’a une porte qu’on n’a pas vu venir…

Je ne préfère pas savoir ce qu’il y a derrière.

Sinon ces vies sans fin seraient 

Un cauchemar sans fin

Ou l'enfer 


Si à la sortie, y’a un Dieu…

J’espère qu’il a de l’humour.

Et un bon avocat.

Parce qu’il va falloir m’expliquer

Pourquoi il a foutu ce bordel-là.

Et ses putains de religion

Qui ont des milliards de 

Morts, de malheur, 

De souffrance au compteur

 

Et si ce n’est pas Dieu,

Si c’est juste un type à la porte

Avec une liste et un stylo…

J’espère qu’il n’aime pas lire les petites lignes.

Parce que mon dossier,

Il n’est pas joli-joli.

 

Alors ouais…

Mieux vaut pas savoir.

Si y’a une porte,

Je passe devant sans poser de questions.

Je ne veux pas connaître la suite.

Et qu’il n’y est pas de suite

Vous imaginez vous êtres

Obligé de revivre encore

Dans un monde a la masse

Qui approche la destruction !!!

L’enfer oui


   Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Aout 2025


vendredi 15 août 2025

Parfois, t’as pas besoin de partir. C’est eux qui te foutent dehors.

 





Parfois, il faut partir.

Ou se faire foutre à la porte.

Quitter ceux qui passent à côté de vous

 Comme on passe à côté d’un clochard sur un trottoir.

Ils ne voient rien,

ils ne sentent rien,

ils sont aveugles à ce que vous êtes.

Ça peut être ta nana, ton grand amour,

Un pote de vingt ans, de cinquante ans 

Ou ton patron avec son sourire en plastique.

Ils te balancent comme on vide une poubelle.

Du vieux citron que tu es devenu 

 

Ils te disent que c’est "pour ton bien"

Ou que "les choses ont changé".

Que tu n'es plus le même

Que tu es devenu invivable 

Ils veulent juste se débarrasser de toi.

T’étais pratique un temps,

Mais là, t’es plus qu’un poids mort

 Dans leur décor bien propre.

Sans se rendre compte que

Souvent eux aussi on changé

 

Alors tu marches,

tu t’éloignes,

Et tu réalises que t’as passé trop de temps

 A leur prouver que tu valais quelque chose.

Putain, quelle connerie.

 

T’as pas à baisser la tête pour plaire.

Pas à t’excuser d’être toi.

Faut apprendre à t’aimer assez

Pour ne plus jamais mendier leur attention,

leur validation à deux balles. 

Ton meilleurs Ami c'est toi


Vivre, c’est ça :

S’arracher des mains qui te retiennent pour mieux t’écraser.

Et quand t’y arrives…

Ca fait un bien dégueulasse et magnifique à la fois.

Oui Vivre,

C’est apprendre à se libérer des autres.

Et putain… Ca fait un bien fou. 


   Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Aout 2025



dimanche 10 août 2025

À 65 ans, t’as plus la patience

 







À 65 ans, t’as plus la patience.

 

T’as plus envie de supporter les dîners obligés, les apéros faux-culs,

 les conversations sur les croisières en promo

 ou la réforme des retraites.

Et encore moins ces fêtes de village où les nouveaux venus te sourient

 En te tendant une barquette de frites, alors qu’ils bavaient

 De critiques sur ta gueule la veille au bistrot du coin.

À ce jeu-là, tu préfères encore t’ennuyer

Seul que faire semblant à plusieurs.

 

Tu regardes Tes invités tripoter leur serviette comme si c’était

 un test de QI, zieuter les coins à poussière comme s’ils passaient

 Un audit. Et toi tu souris… 

 

À 65 ans, t’as plus rien à prouver. Oui rien 

Ni ton compte en banque, ni ta maison bien rangée

 Atypique mais pleine d’âme de chaleur

Avec son vieux poêles à bois, la grande 

Table avec sa toile cirée vichy comme de poussière

 

Ni ta capacité à faire semblant d’être

 Ce que tu n’es plus depuis longtemps.

Parfois le contraire de ton

Ancienne Vie 


T’es ce que t’es : les galères que t’as traversées,

Tes anciens Amours en souvenir

 Les coups encaissés, les rêves que t’as ratés

Et ceux qui brûlent encore quelque part sous la rouille.

Si ça plaît, tant mieux. Si ça emmerde, tant pis.

 

À 65 ans, peu importe si t’as des gosses ou non.

Tu finis de toute façon père d’un vieux chien

 ou d’un chat clodo trouvé sous la pluie.

Et quand t’as même pas ça, t’es ton propre parent.

Tu t’apprends à marcher moins vite, à respirer plus fort,

À aimer ce foutu corps cabossé comme une vieille bagnole

Tant physiquement que cérébralement

 Qui tient encore la route malgré les bosses.

T’as compris qu’il n’est pas là pour séduire

 Mais pour t’amener au bout.

Et bref tu y fait gaffe aux conneries

 

Alors oui, la moitié de ton placard est trop petit,

Ou trop large, ou trop inutile.

Mais si ton dos se lève sans grincer

 Comme une porte de grange, c’est déjà une victoire.

 

À 65 ans, tu veux la paix.

Pas la paix du cimetière, non — la tienne.

La liberté vraie. La Quiétude

Libre de dire "non" sans t’excuser.

Libre de rester en pyjama tout un dimanche à écouter du vieux blues.

Libre de rêver à 3h du matin à une femme,

 Un voyage ou un foutu road trip.

Libre de chanter dans ton 4x4 comme un ado sous ecstasy

Même si le feu est rouge et que les autres

 Te regardent comme un fou. Oui mec

Ne t’en as plus rien à foutre.

 

Tu refais les mêmes rêves qu’à 20 ans,

Sauf que maintenant tu sais :

Le temps est un fil usé,

Un fleuve qui fait des coudes,

Et parfois, il revient en arrière pour te laisser une chance.

 

Alors ouais, t’as déjà bouffé les trois quarts de ta vie,

Parfois froid, parfois debout, parfois sans couvert.

Mais maintenant, tu veux croquer lentement ce qu’il reste.

Tu veux sentir le goût du sel, du sucre, du silence,

Et le parfum d’un soir d’août sur une terrasse

 Où plus personne ne t’attend.

Et c’est là, pile là,

Que t’es vivant.

C’est la Vie

Tu apprends encore à la dompter

A l’accepter




   Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Aout 2025


samedi 9 août 2025

De nos jours, les gens, oui ils crèvent tous de jalousie.

 




De nos jours, les gens, oui ils crèvent tous de jalousie.

Pas forcément parce que vous avez réussi, non.

Justement parce que vous avez arrêté de courir

 Comme eux, dans la roue du hamster.

Ils crèvent de la réussite de votre ancienne vie

De votre choix de votre cadre de Vie

Pourtant si isolé, rude et parfois 

Difficile à Vivre 

De la beauté de vos anciennes femmes  

Ils crèvent de votre temps libre.

Que vous soyez retraité, viré, en pause,

 Ou simplement foutrement tranquille.

Ils haïssent que vous puissiez boire votre café

 En regardant les nuages pendant qu’eux checkent

 Leur montre pour la huitième fois avant 9h.

Ils crèvent de ne pas pouvoir respirer comme vous.

Et surtout, que vous n’en ayez plus rien à foutre.

Car oui, plus on vieillie plus on en a rien 

A foutre des gens, on a donné  

 

Ils en veulent même à votre bagnole.

Oui, de votre vieille caisse des années 80/s  90/s,

Et son allume-cigare, cendrier d’époque,

Qui respire les chevaux pas bridé par

Toute ces conneries qui tuent le moteurs 

Celle qui démarre tous les matins sans faire de chichis,

Pendant qu’eux amènent leur SUV hybride, bardé d’électronique

 Et de dettes, au garage tous les trois mois.

Merci qui, la connerie des écolos et leur normes européennes,

Le progrès qui clignote sans raison,

Et les mises à jour logicielles pour aller acheter du pain.

 


Et même votre chien, bordel.

Ce vieux toutou sans pedigree, trouvé au bord d’une route,

Idem à Jock le chien de Belle et le clochard qui qui comprend tout.

Un regard et il sait. Il vous suit sans laisse, dort sans angoisse,

Ne détruit rien, n’aboie pas pour rien, ne fait jamais de bêtises.

La force tranquille tel chien tel maître 

Pas besoin de dresseur, ni de croquettes hors de prix,

Juste un peu de bon sens d'amour et de respect mutuel.

Il écoute mieux que leurs gosses,

Et il vous regarde comme si vous étiez encore quelqu’un de bien.

Pas comme eux, qui doivent parler fort et se montrer pour exister.

 

Mais au fond, ce qu’ils ne supportent pas,

C’est que vous soyez bien.

Avec trois fois rien.

Votre morale sans église,

Votre style sans marque,

Votre bon sens sans coach de vie,

Votre pauvreté avec panache,

Et cette foutue paix intérieure

Qu’ils ne trouveront jamais, même planqués

 Derrière un mur de billets.

Ou plutôt un mur de dettes de crédits 


  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Aout 2025


dimanche 3 août 2025

Les vrais hommes, Putain.

 




Les vrais hommes, putain.

Ceux qui ne bavassent pas.

Ils regardent. Ils observent.

Et quand il faut partir,

Ils s’éloignent sans faire de bruit,

Sans larmes, sans scène, sans foutaise.

 

Les pieds bien ancrés dans la glaise,

Mais les yeux, eux, se perdent parfois dans les étoiles.

Parce qu’ils savent que rêver, ça n’abîme pas.

Ça soigne.

Un whisky mental, une caresse dans le néant.

 

Ils sont peut-être des loups.

Pas des clébards. Des loups.

Et comme les loups,

Ils ne s’attachent qu’à une seule louve dans cette vie de merde.

Mais quelle louve…

Quelle putain de femelle.

 

On n’aime pas toutes les femmes.

Faut pas déconner.

Certaines brillent.

L’Exception.

Celles qui vous regardent, et soudain,

Vous n’êtes plus ce raté du fond de la classe,

Vous êtes un roi, un poète, un guerrier.

Invincible.

 

Celle-là vous redresse, vous polit,

Vous rend meilleur sans rien dire.

Elle calme vos tempêtes,

Juste en posant la main sur votre dos.

 

Et puis il y a les autres.

Le défilé sans saveur,

Le rayon discount de l’amour,

Promo permanente sur le vide.

Des copies floues de ce qu’on croyait désirer.

Aucune âme, aucun feu.

Rien.

 

Alors ouais, à choisir,

Mieux vaut rester peinard,

Un bon bouquin dans une main,

Un vieux Coltrane dans les oreilles,

Le chat sur les genoux,

Le clebs à vos pieds,

Et un bourbon dans le verre.

 

Je ne comprendrai jamais ces mecs

Qui flippent à l’idée d’être seuls.

Qui se jettent sur la première jupe venue,

Comme on saute sur un plat réchauffé.

Ou pire : qui retournent chez leur ex

Comme on retourne une clope froide.

De voiture d’occase en voiture d’occase,

Et toujours la même panne au fond du moteur.

 

Triste vie, ouais.

Triste mec.

Mais chacun son naufrage.

 

  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Aout 2025