mercredi 23 avril 2025

Il me suffit de savoir que j’ai essayé de faire tout ce que j’ai Voulu

 




Échos d’une citation


"Je n’attends pas beaucoup de la vie. Il me suffit de savoir que j’ai essayé de faire tout ce que j’ai voulu, que j’ai eu ce que j’ai pu, que j’ai aimé ce qui valait la peine et que je n’ai perdu que ce qui n’a jamais été à moi."


 Pablo Neruda

 


Je n’ai jamais cherché à dompter la vie, juste à la vivre franchement. À la respirer à pleins poumons, moteur rugissant, platines chauffées, et décibels dans les veines. Le sport auto, les courses que j’ai organisées, les salons, les nuits en discothèque… Ce n’était pas que du bruit et des bolides. C’était une passion dévorante qui, au-delà de nourrir mon égo, a nourri ma famille. Et ça, c’est tout ce qui comptait.

 

J’ai aimé ce monde d’énergie brute et de rencontres intenses. J’ai aimé les femmes, les vraies, les belles âmes et les copines fidèles – j’assume, j’ai toujours été du genre à croquer la vie et à apprécier la compagnie féminine. Désolé pour les bien-pensants, je ne suis pas là pour plaire à tout le monde.

 

J’ai vécu dans des coins magnifiques – la Normandie avec ses vents de mer, la Bourgogne et ses vignes, l’Auvergne et ses forêts. J’ai visité de beaux pays, dansé sur de belles musiques, aimé des gens que la route m’a offerts. Et aujourd’hui, quand je repense à tout ça, je me dis que oui… j’ai eu ce que j’ai pu, et c’était déjà beaucoup.

 

Je n’ai pas tout gagné, mais je n’ai perdu que ce qui ne m’appartenait pas vraiment. Les années 80 et 90… quelle époque bénie, bordel. Une France qui souriait encore, qui vibrait sans se méfier. On s’aimait, on se bousculait, on se parlait. Aujourd’hui, je regarde cette époque avec une tendresse folle, comme on regarde une vieille photo qui ne jaunit que pour mieux révéler les couleurs du souvenir.

 

Pas besoin d’en attendre plus de la vie. J’ai pris ce que je pouvais, j’ai aimé ce qui valait, et je suis en paix avec le reste.

 

Une simple réflexion partagée, signé Ours du Forez.