À force
de vivre, t’apprends à trier le bruit
Une fois
que t’as bouffé assez de poussière,
Que t’as
vu défiler les clowns, les grandes gueules,
Les mecs qui brassent du vent…
T’apprends
à plus lever les yeux pour rien.
Tu sais,
ce genre de bruit vide qui fait semblant d’être vivant.
Les
paillettes collées sur le vide,
les
sourires vendus à la douzaine,
Les
postures, les poses,
Les rois du rien qui se prennent pour des soleils.
Non.
À un moment, t’as plus le temps
Pour cette parade de singes.
Tu veux
du vrai.
Tu veux
l’usé, le cabossé, le discret.
Ce qui a
du poids, pas du volume.
Ce qui
parle bas mais touche profond.
Le reste
?
Du
cirque.
Et t’as
plus l’âge pour ça.
Une
simple réflexion partagée,
Signé
Ours du Forez