dimanche 11 mai 2025

À force de vivre, t’apprends à trier le bruit

 



À force de vivre, t’apprends à trier le bruit

 

Une fois que t’as bouffé assez de poussière,

Que t’as vu défiler les clowns, les grandes gueules,

 Les mecs qui brassent du vent…

T’apprends à plus lever les yeux pour rien.

Tu sais, ce genre de bruit vide qui fait semblant d’être vivant.

Les paillettes collées sur le vide,

les sourires vendus à la douzaine,

Les postures, les poses,

Les rois du rien qui se prennent pour des soleils.

Non.

À un moment, t’as plus le temps 

Pour cette parade de singes.

Tu veux du vrai.

Tu veux l’usé, le cabossé, le discret.

Ce qui a du poids, pas du volume.

Ce qui parle bas mais touche profond.

Le reste ?

Du cirque.

Et t’as plus l’âge pour ça.

 

Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez