vendredi 9 mai 2025

Je n'aime pas les lois, les morales, les religions ou les règles. Je n'aime pas être façonné par la société.

 





"Je n'aime pas les lois, les morales, les religions ou les règles.

 Je n'aime pas être façonné par la société."


 Charles Bukowski


Il y a dans ces mots une rébellion sourde, presque instinctive. Une déclaration d’indépendance qui ne se veut ni grandiloquente, ni militante, mais profondément viscérale.

 

Bukowski n’a jamais été un modèle de vertu selon les standards établis, et c’est peut-être ce qui le rend si vrai, si brut, si humain. Ce rejet des lois, des morales dictées par d’autres, des religions imposées à la naissance comme des vêtements trop serrés, résonne en moi comme une évidence.

 

Je suis athée, mais plus encore, je suis libre penseur. Cela ne signifie pas que je vis sans éthique, bien au contraire. Cela signifie que je choisis mes repères, que je questionne chaque norme avant de l’accepter, que je préfère le doute sincère à la certitude héritée.

 

La société aime les cases. Elle nous apprend très tôt à nous y plier : à croire, à obéir, à produire, à consommer, à nous taire. Elle façonne, polit, ajuste, jusqu’à ce que chacun devienne un rouage silencieux dans une immense machine bien huilée. Et ceux qui refusent ce destin sont pointés du doigt, étiquetés, marginalisés.

 

Mais faut-il vraiment appartenir pour exister ? Doit-on se plier pour être accepté ? Je crois que non. Je crois que c’est dans cette tension entre l’individu libre et les chaînes invisibles de la société que naît une certaine forme de vérité. Celle qu’on trouve au fond d’une forêt silencieuse, dans les ruines d’un monde trop pressé, ou dans la solitude choisie d’un esprit libre.

 

Je ne suis pas antisocial, je suis simplement asocial à ce que l'on veut me faire être. Je refuse de me laisser façonner comme un bloc de pierre entre les mains d’un sculpteur que je n’ai pas choisi. Mon âme ne se plie pas aux dogmes. Ma foi se trouve dans la beauté du doute, dans la quête du vrai, dans le refus du moule.

 

Merci Bukowski. D’avoir dit tout haut ce que tant d’âmes libres ressentent tout bas.

 

Une simple réflexion partagée, signé Ours du Forez