Partout
en France, les jardins se ressemblent, et c’est un véritable problème. On y
retrouve les mêmes haies de thuyas, les mêmes lauriers-roses plantés même dans
les régions où ils gèlent en hiver, et les mêmes pelouses qui jaunissent dès
les premières chaleurs.
Pourtant,
notre pays ne se résume pas à un seul climat : chaque région possède un
patrimoine végétal unique et précieux.
En
Bretagne, les ajoncs et les bruyères se développent sous l’influence du vent et
du sel. Dans les Pyrénées, le lys martagon s’épanouit en altitude. En Provence,
les chênes verts et les arbousiers résistent parfaitement à la sécheresse.
Ce n’est
pas qu’une affaire d’esthétique : les plantes locales sont le socle de la
biodiversité. Les insectes y sont adaptés depuis des millénaires, et les
oiseaux dépendent de ces insectes pour se nourrir.
Tout est
interconnecté. Il devient donc urgent de ré-ensauvager nos jardins, de redonner
leur place aux plantes locales et de respecter les spécificités de chaque
territoire