samedi 5 juillet 2025

PUTAIN D’ANNÉES 80/S Que c'était bon de Vivre

 





PUTAIN D’ANNÉES 80/S Que c'était bon de Vivre 

 





Ce matin, sur une putain de radio qu’on n’écoute plus vraiment,

y’a eu Smalltown Boy qui a jailli.

Bronski Beat, mon gars…

C’était pas juste un tube, c’était un foutu cri de liberté.

Un hymne pour ceux qui avaient encore une âme, une gueule, une direction.

 

On roulait en 205 GTI, Golf 2, Uno turbo.

Pas besoin de radars, on roulait libres.

On écoutait le moteur, pas Waze ou les bips d’un détecteur de flics.

On fumait des clopes, des blondes, des gitanes,

les cheveux longs au vent, le cœur léger.

On sortait, on dansait,

on baisait comme si c’était la dernière nuit du monde,

et parfois, ça l’était presque.

 

Les bals, les fêtes, les boîtes,

pas de vigiles, pas de QR code,

juste de la sueur, du son, de la lumière stroboscopique

et ce parfum inoubliable des années 80/s :

mélange de bière, de Pacs, de cuir et de promesses.

 

On bossait, ouais. 39 heures, 42 même parfois.

Mais on vivait. Et putain, ça change tout.

Les salaires suivaient, les chefs te serraient la main,

et les syndicats savaient gueuler.

Les films ? Star Wars, Retour vers le futur,

Les Gremlins, bordel ! Pas de Marvels recyclés comme des kleenex.

 

Et aujourd’hui, 2025…

Une époque d’écrans et de cerveaux ramollis.

Des réseaux sociaux où chacun chie sa pseudo-vérité

et s’érige en justicier de pacotille.

Une époque d’hypocrisie, de wokismes de salon,

de président au sourire d’assureur

et à l’égo plus gonflé que les factures EDF.

 

L’électricité à +74%, les voitures électriques de merde

qui coûtent un bras pour recharger avec le peu de courant qui reste.

Les limitations à 20 km/h dans certains coins.

On se croirait en Ehpad avant l’heure.

 

Et la France ? Elle se couche.

Sous-payée, désabusée, divisée.

On n’aime plus se lever le matin.

Et pourtant, quand les artistes des années 80/s

remplissent encore les salles 40 piges plus tard,

c’est pas juste pour la musique.

C’est parce qu’on crève tous de manque.

Manque de joie. De simplicité.

De putain de VIE.

 

Moi, j’ai aimé ce pays.

Aujourd’hui je le reconnais plus.

Alors je crache, je gueule, je me souviens.

Parce qu’un jour, les mômes nous demanderont :

« C’était comment, les années 80/s ? »

Et on leur répondra, le cœur fêlé mais honnête :

C’était une époque où vivre avait encore du sens.


Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

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