samedi 9 août 2025

De nos jours, les gens, oui ils crèvent tous de jalousie.

 




De nos jours, les gens, oui ils crèvent tous de jalousie.

Pas forcément parce que vous avez réussi, non.

Justement parce que vous avez arrêté de courir

 Comme eux, dans la roue du hamster.

Ils crèvent de la réussite de votre ancienne vie

De votre choix de votre cadre de Vie

Pourtant si isolé, rude et parfois 

Difficile à Vivre 

De la beauté de vos anciennes femmes  

Ils crèvent de votre temps libre.

Que vous soyez retraité, viré, en pause,

 Ou simplement foutrement tranquille.

Ils haïssent que vous puissiez boire votre café

 En regardant les nuages pendant qu’eux checkent

 Leur montre pour la huitième fois avant 9h.

Ils crèvent de ne pas pouvoir respirer comme vous.

Et surtout, que vous n’en ayez plus rien à foutre.

Car oui, plus on vieillie plus on en a rien 

A foutre des gens, on a donné  

 

Ils en veulent même à votre bagnole.

Oui, de votre vieille caisse des années 80/s  90/s,

Et son allume-cigare, cendrier d’époque,

Qui respire les chevaux pas bridé par

Toute ces conneries qui tuent le moteurs 

Celle qui démarre tous les matins sans faire de chichis,

Pendant qu’eux amènent leur SUV hybride, bardé d’électronique

 Et de dettes, au garage tous les trois mois.

Merci qui, la connerie des écolos et leur normes européennes,

Le progrès qui clignote sans raison,

Et les mises à jour logicielles pour aller acheter du pain.

 


Et même votre chien, bordel.

Ce vieux toutou sans pedigree, trouvé au bord d’une route,

Idem à Jock le chien de Belle et le clochard qui qui comprend tout.

Un regard et il sait. Il vous suit sans laisse, dort sans angoisse,

Ne détruit rien, n’aboie pas pour rien, ne fait jamais de bêtises.

La force tranquille tel chien tel maître 

Pas besoin de dresseur, ni de croquettes hors de prix,

Juste un peu de bon sens d'amour et de respect mutuel.

Il écoute mieux que leurs gosses,

Et il vous regarde comme si vous étiez encore quelqu’un de bien.

Pas comme eux, qui doivent parler fort et se montrer pour exister.

 

Mais au fond, ce qu’ils ne supportent pas,

C’est que vous soyez bien.

Avec trois fois rien.

Votre morale sans église,

Votre style sans marque,

Votre bon sens sans coach de vie,

Votre pauvreté avec panache,

Et cette foutue paix intérieure

Qu’ils ne trouveront jamais, même planqués

 Derrière un mur de billets.

Ou plutôt un mur de dettes de crédits 


  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

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 Aout 2025