De nos
jours, les gens, oui ils crèvent tous de jalousie.
Pas
forcément parce que vous avez réussi, non.
Justement
parce que vous avez arrêté de courir
Comme eux, dans la roue du hamster.
Ils
crèvent de la réussite de votre ancienne vie
De votre choix de votre cadre de Vie
Pourtant si isolé, rude et parfois
Difficile à Vivre
De la
beauté de vos anciennes femmes
Ils
crèvent de votre temps libre.
Que vous
soyez retraité, viré, en pause,
Ou simplement foutrement tranquille.
Ils
haïssent que vous puissiez boire votre café
En regardant les nuages pendant qu’eux
checkent
Leur montre pour la huitième fois avant 9h.
Ils
crèvent de ne pas pouvoir respirer comme vous.
Et
surtout, que vous n’en ayez plus rien à foutre.
Car oui, plus on vieillie plus on en a rien
A foutre des gens, on a donné
Ils en
veulent même à votre bagnole.
Oui, de votre
vieille caisse des années 80/s 90/s,
Et son
allume-cigare, cendrier d’époque,
Qui respire les chevaux pas bridé par
Toute ces conneries qui tuent le moteurs
Celle qui
démarre tous les matins sans faire de chichis,
Pendant
qu’eux amènent leur SUV hybride, bardé d’électronique
Et de dettes, au garage tous les trois mois.
Merci qui, la connerie des écolos et leur normes européennes,
Le
progrès qui clignote sans raison,
Et les
mises à jour logicielles pour aller acheter du pain.
Et même
votre chien, bordel.
Ce vieux
toutou sans pedigree, trouvé au bord d’une route,
Idem à Jock le chien de Belle et le clochard qui qui comprend tout.
Un regard
et il sait. Il vous suit sans laisse, dort sans angoisse,
Ne
détruit rien, n’aboie pas pour rien, ne fait jamais de bêtises.
La force tranquille tel chien tel maître
Pas
besoin de dresseur, ni de croquettes hors de prix,
Juste un
peu de bon sens d'amour et de respect mutuel.
Il écoute
mieux que leurs gosses,
Et il
vous regarde comme si vous étiez encore quelqu’un de bien.
Pas comme
eux, qui doivent parler fort et se montrer pour exister.
Mais au
fond, ce qu’ils ne supportent pas,
C’est que
vous soyez bien.
Avec
trois fois rien.
Votre
morale sans église,
Votre
style sans marque,
Votre bon
sens sans coach de vie,
Votre
pauvreté avec panache,
Et cette
foutue paix intérieure
Qu’ils ne
trouveront jamais, même planqués
Derrière un mur de billets.
Ou plutôt un mur de dettes de crédits
Une simple réflexion partagée,
Signé Ours du Forez
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Aout 2025