Faut
garder tout en ligne.
L’esprit, l’âme, le corps…
Et cette foutue quiétude.
Si ça se
décale, tout part en vrille.
T'es foutu
On m’a
toujours jugé.
Bizarre.
À côté de
mes pompes.
Un
rêveur.
Un
fainéant.
Fainéant
?
Non.
Juste
lucide.
Refuser
la laisse,
C’est pas
de la paresse,
C’est de
l’instinct de survie.
J’ai
jamais voulu trimer pour des trucs qui me font gerber,
Avec des
gens que je supporte pas,
Dans des
villes qui puent le béton et la bagnole.
Trop de
bruit, trop de pollution,
Trop de
dingues qui te regardent comme un morceau de viande.
Prêt a te casser la tête pour 20 € ou une tige
Ce n’est
pas ma faute si
Mes
parents irresponsables ont baisé un soir.
Ne mon jamais aimé,
Considérer à vie Fautif
Comme un putain
d’accident
Et me
voilà, parachuté dans ce monde,
Condamné
à marcher avec la gueule d’un zombie.
Et en
plus,
Pauvre.
Si
j’étais né riche,
Peut-être
que ça aurait été une autre chanson.
Les
bourges, ça sourit plus.
Sauf
quand la maladie ou l’amour leur coupe les jambes.
Et
encore…
La
beauté, c’est un billet d’or.
Ça ouvre
des portes, ça sauve des vies.
Moi, j’ai
ma vie.
La France
rurale.
Les grands espaces
Les prairies
La
montagne.
Les
forêts.
Les lacs.
Ma maison
atypique.
Mon vieux
4x4.
Mon
chien.
Mon chat.
Mes
bouquins.
Ma
musique.
Le chant
des piafs.
C’est
tout ce qu’il me faut.
Ma plus
grande peur ?
Finir
comme un vieux légume dans un hôpital de ville,
Branché à
des machines qui bipent.
Ou dans
un mouroir a vieux
Enfermé
comme un prisonnier
Mon idéal
mon souhait ?
Tomber
raide dans mon chalet.
Vite.
Et
disparaître du décor.
Et
surtout pas d’enterrement en grande pompe
Je ne veux
personnes
Pourquoi inviter des faux cul
Et leur payer un cout de plus
Être incinéré juste dans un carton
Et qu’on
jette les cendres dans la Forêt
Qu'on s'occupe au mieux de
Mes amis chien chat
Sinon je reviendrais vous hanter
Vieux
athée, oui…
Mais pas
suicidaire au point de parier sur l’au-delà.
On ne
sait jamais.
Si à la
sortie, y’a une porte qu’on n’a pas vu venir…
Je ne
préfère pas savoir ce qu’il y a derrière.
Sinon ces vies sans fin seraient
Un cauchemar sans fin
Ou l'enfer
Si à la
sortie, y’a un Dieu…
J’espère
qu’il a de l’humour.
Et un bon
avocat.
Parce
qu’il va falloir m’expliquer
Pourquoi
il a foutu ce bordel-là.
Et ses putains de religion
Qui ont des milliards de
Morts, de malheur,
De souffrance au compteur
Et si ce
n’est pas Dieu,
Si c’est
juste un type à la porte
Avec une
liste et un stylo…
J’espère qu’il
n’aime pas lire les petites lignes.
Parce que
mon dossier,
Il n’est
pas joli-joli.
Alors
ouais…
Mieux
vaut pas savoir.
Si y’a
une porte,
Je passe
devant sans poser de questions.
Je ne
veux pas connaître la suite.
Et qu’il
n’y est pas de suite
Vous
imaginez vous êtres
Obligé de
revivre encore
Dans un
monde a la masse
Qui
approche la destruction !!!
L’enfer
oui
Signé Ours du Forez
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Aout 2025