Notre
idée du bonheur est le plus souvent la cause même de notre malheur. On ne crée
pas son bonheur. Il n'est la conséquence de rien. Le bonheur vient à ceux qui
comprennent qu'on ne peut pas plus le conquérir qu'on ne saurait conquérir
l'air qu'on respire. Le bonheur fait partie de la vie, et on le trouve en
vivant.
L'euphorie
de l'anticipation n'est pas du bonheur, tout comme le seul arôme du pain chaud
n'apaise pas la faim. La quête du bonheur se fonde sur la certitude illusoire
que l'on peut posséder le bonheur. C'est impossible. Le bonheur est la
manifestation naturelle d'une vie dépourvue de stress, comme le soleil
réchauffe naturellement la terre quand les nuages noirs se sont dissipés.
Guy
Finley (Lâcher prise)