samedi 5 juillet 2025

J’aime les gens qui vibrent

 



J’aime les gens qui vibrent, ceux que l’on n’a pas besoin de pousser, ceux à qui l’on n’a pas à dire ce qu’ils doivent faire mais qui savent bien ce qu’ils ont à faire et qui le font. Les gens qui cultivent leurs rêves jusqu’à ce que ces rêves s’emparent de leur propre réalité.


Mario Benedetti


Photos d'Ici D'Ailleurs

 




Photo d'ici, d'ailleurs


Un instant figé, une émotion capturée. Photo d'ici, d’ailleurs, c'est une bulle de douceur au cœur du tumulte. Des images choisies avec soin, reflets de cette quiétude que j'aime tant : la chaleur d'un poêle à bois par une soirée d'hiver, la sérénité d'un lac au petit matin, la tendresse d'un chat endormi ou la joie d'un chien gambadant dans la neige.

 

C'est aussi le plaisir simple d'un café fumant à l'aube, le frémissement des feuilles sous la brise du printemps, la lumière dorée de l'été ou la mélancolie des forêts d'automne. Des instants de vie, des éclats de nature, une invitation à ralentir et à savourer la beauté du monde.

 

Des photos glanées au gré de mes inspirations, sur la toile comme dans mon quotidien. Parce qu'en ces temps parfois gris, le beau est une lueur précieuse à entretenir.

























vendredi 4 juillet 2025

L'Image de la Nuit

 


L'image de fin de Soirée

 



Et Puis Arrive un Age

 



Je me suis rendu compte que je vieillissais

 





Je me suis rendu compte que je vieillissais…

Mais ce n’était pas à cause des rides sur mon visage.

Ce n’est pas le miroir qui me l’a dit,

Ni ce jeune homme qui m’a cédé sa place dans le bus.

Ce ne sont pas non plus ces vêtements

 à la mode que je ne comprends plus,

Ni ces chansons qui me semblent n’être que du bruit.

C’était quelque chose de plus subtil. De plus profond.

Je l’ai remarqué le jour où j’ai cessé de vouloir convaincre.

Quand j’ai arrêté de courir après ceux qui s’éloignent.

Quand je n’ai plus ressenti le besoin d’avoir le dernier mot.

Quand j’ai appris à laisser partir sans faire de drame.

La vieillesse est arrivée sans prévenir.

Sans tristesse, sans crainte.

Elle s’est simplement installée, paisible.

Et elle a apporté avec elle… la paix.

Je n’attends plus d’excuses de ceux qui ne savent pas en donner.

Le silence des autres ne me dérange plus.

J’ai compris que chacun combat son propre vacarme intérieur.

Et que ceux qui veulent vraiment parler… le font.

Aujourd’hui, je ne cherche plus l’approbation.

Je ne veux plus rentrer dans un moule.

Je veux être en paix.

Mon corps n’est plus une source de honte.

C’est ma maison. Mon histoire. Ma mémoire.

Il a porté des amours, des deuils, des naissances et des chutes.

Comment ne pas l’honorer ?

Aujourd’hui, je vis autrement.

Sans courir. Sans “il faut”.

Sans culpabilité de choisir mon bien-être.

Je bois mon café chaud.

Je réponds aux messages sans pression.

Je marche sans me presser.

Je m’écoute. Je m’enlace. Je m’appartiens.

Et pour la première fois…

ça suffit.


 Zaki Benameur

 

Rouler avec nos Vieilles Voitures