samedi 5 juillet 2025
J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables
J’ai pardonné des erreurs presque
impardonnables, j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et
oublier des personnes inoubliables. J’ai agi par impulsion, j’ai été déçu(e)
par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi. J’ai
tenu quelqu’un dans mes bras pour le protéger. J’ai ri quand il ne fallait pas.
Je me suis fait des amis éternels. J’ai aimé et l’ai été en retour, mais j’ai
aussi été repoussé(e) . J’ai été aimé(e) et je n’ai pas su aimer. J’ai crié et
sauté de tant de joies, j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles,
mais je me suis brisé le cœur, tant de fois ! J’ai pleuré en écoutant de la
musique ou en regardant des photos. J’ai téléphoné juste pour entendre une
voix, je suis déjà tombé(e) amoureux(se) d’un sourire. J’ai déjà cru mourir par
tant de nostalgie et j’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial (que j’ai
fini par perdre)… Mais j’ai survécu ! Et je vis encore !
Et la
vie, je ne m’en passe pas…
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !!!
PUTAIN D’ANNÉES 80/S Que c'était bon de Vivre
PUTAIN D’ANNÉES 80/S Que c'était bon de Vivre
Ce matin,
sur une putain de radio qu’on n’écoute plus vraiment,
y’a eu
Smalltown Boy qui a jailli.
Bronski
Beat, mon gars…
C’était
pas juste un tube, c’était un foutu cri de liberté.
Un hymne
pour ceux qui avaient encore une âme, une gueule, une direction.
On
roulait en 205 GTI, Golf 2, Uno turbo.
Pas
besoin de radars, on roulait libres.
On
écoutait le moteur, pas Waze ou les bips d’un détecteur de flics.
On fumait
des clopes, des blondes, des gitanes,
les
cheveux longs au vent, le cœur léger.
On
sortait, on dansait,
on
baisait comme si c’était la dernière nuit du monde,
et
parfois, ça l’était presque.
Les bals,
les fêtes, les boîtes,
pas de
vigiles, pas de QR code,
juste de
la sueur, du son, de la lumière stroboscopique
et ce
parfum inoubliable des années 80/s :
mélange
de bière, de Pacs, de cuir et de promesses.
On
bossait, ouais. 39 heures, 42 même parfois.
Mais on
vivait. Et putain, ça change tout.
Les
salaires suivaient, les chefs te serraient la main,
et les
syndicats savaient gueuler.
Les films
? Star Wars, Retour vers le futur,
Les
Gremlins, bordel ! Pas de Marvels recyclés comme des kleenex.
Et
aujourd’hui, 2025…
Une
époque d’écrans et de cerveaux ramollis.
Des
réseaux sociaux où chacun chie sa pseudo-vérité
et
s’érige en justicier de pacotille.
Une
époque d’hypocrisie, de wokismes de salon,
de
président au sourire d’assureur
et à
l’égo plus gonflé que les factures EDF.
L’électricité
à +74%, les voitures électriques de merde
qui
coûtent un bras pour recharger avec le peu de courant qui reste.
Les
limitations à 20 km/h dans certains coins.
On se
croirait en Ehpad avant l’heure.
Et la
France ? Elle se couche.
Sous-payée,
désabusée, divisée.
On n’aime
plus se lever le matin.
Et
pourtant, quand les artistes des années 80/s
remplissent
encore les salles 40 piges plus tard,
c’est pas
juste pour la musique.
C’est
parce qu’on crève tous de manque.
Manque de
joie. De simplicité.
De putain
de VIE.
Moi, j’ai
aimé ce pays.
Aujourd’hui
je le reconnais plus.
Alors je
crache, je gueule, je me souviens.
Parce
qu’un jour, les mômes nous demanderont :
« C’était
comment, les années 80/s ? »
Et on
leur répondra, le cœur fêlé mais honnête :
C’était
une époque où vivre avait encore du sens.
Une simple réflexion partagée,
Signé Ours du Forez
© copyright Ours du Forez
Jamais on ne pourra oublier le lieu d'un bel amour
" Jamais on ne pourra oublier le lieu d'un bel amour,
Le décor d'une joie profonde ou le contexte
d'une tendresse.
C'est à travers de telles histoires
que la géographie devient humaine".
Bernard Arcand