dimanche 13 juillet 2025

Putain de feux d’artifice

 





Putain de feux d’artifice

 

Encore un été. Encore ces feux d’artifice à la con.


Ça pète, ça claque, ça flambe. Les mômes crient, les chiens fuient, les vieux sursautent, les oiseaux tombent du ciel. Et tout le monde trouve ça beau.

 

Mais merde… Quand on pense qu’on brûle plus de 100 000 balles en 20 minutes, pour une poignée de péquenauds ébahis qui filment tout ça avec leurs téléphones pour ne jamais revoir les vidéos.

 

Oui en moyenne 100 000 euros. Pour du bruit et de la fumée.


Pendant que des gosses mangent encore des pâtes au beurre toute la semaine, pendant que les toitures de nos écoles fuient, pendant que les services d’urgence tirent la langue, pendant que les petites assos galèrent pour avoir 300 balles de sub.

 

Et la pollution ? On en parle ? Non, bien sûr. On en parle jamais. Parce que le "wahou" du ciel, c’est sacré. Parce que faut bien "honorer la tradition".

Mais quelle tradition ? Celle de flinguer la planète en applaudissant ? Celle d'effrayer toute la faune locale pour que Robert et Monique puissent dire “c’était beau cette année encore” ?

 

On nous gave de messages écolos à longueur de journée, et le soir venu, on balance des tonnes de poudre, de plastique, de soufre et de paillettes dans l’atmosphère. Vive la cohérence.

 

La fête, la vraie, c’est pas ces tirs de guerre travestis en spectacle.


C’est un bal sous les lampions, c’est un accordéon qui traîne tard dans la nuit, c’est un marché nocturne avec des vieux artisans qui te racontent des histoires en vendant des savons. C’est les mômes qui dansent, les vieux qui sourient, les verres qui trinquent, les corps qui se parlent.

Pas ce bordel d’artifice à la con qui fait sursauter les ombres et les bêtes.

 

Moi, j’ai plus envie de voir le ciel exploser.

J’veux du silence, des lucioles, des gens vrais.

Pas ces shows pyrotechniques subventionnés par l’abrutissement collectif.

 

Il serait temps de revoir nos priorités.


Et si on faisait la fête sans faire flipper la faune, sans gaspiller l’argent public, sans jouer à la roulette russe avec le feu ?

 

Et franchement, est-ce que ça représente encore la fête ? Est-ce que c’est ça, le bonheur d’un village ? Un bruit de guerre qui résonne dans les collines ?

 

Non.

Ce qu’on veut, ce sont des bals populaires, des marchés nocturnes d’artisans, des concerts de musicos, des fanfares bandas, des Dj’s,  ou des soirées guinguette au bord d’un ruisseau. Du vrai lien, de la chaleur humaine, du partage. Pas un bruit d’obus qui coûte une bagnole.

 

Et qu’on ne vienne pas parler de "tradition". Les traditions, ça se repense, surtout quand elles sont devenues absurdes et nocives.

 

Et si faut fuir la foule pour retrouver un peu de paix, alors j’irai me perdre dans une cabane, là-haut, avec les loups pour voisins.


Au moins, eux, ils ne font pas de bruit pour rien.

 

 Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez


 

 

Le dessin du Jour

 



Plus le développement intellectuel et moral d’un homme est élevé

 




Plus le développement intellectuel et moral d’un homme est élevé, 

Plus l’homme est libre, et plus la vie lui donne de satisfaction.


Tchekhov

Qu'importe ce que c'est, je t'encourage à le faire

 







Qu'importe ce que c'est, je t'encourage à le faire. Ne laisse personne t'étouffer parce que tu fais ce que les autres ont toujours eu peur de faire. Aime ton corps, laisse ton esprit s'égarer et laisse-toi devenir la personne que tu as secrètement toujours voulu être. La vie, ce n'est pas se trouver soi-même, c'est se créer soi-même.


Troye Sivan


Photos d'Ici D'Ailleurs




Photo d'ici, d'ailleurs


Un instant figé, une émotion capturée. Photo d'ici, d’ailleurs, c'est une bulle de douceur au cœur du tumulte. Des images choisies avec soin, reflets de cette quiétude que j'aime tant : la chaleur d'un poêle à bois par une soirée d'hiver, la sérénité d'un lac au petit matin, la tendresse d'un chat endormi ou la joie d'un chien gambadant dans la neige.

 

C'est aussi le plaisir simple d'un café fumant à l'aube, le frémissement des feuilles sous la brise du printemps, la lumière dorée de l'été ou la mélancolie des forêts d'automne. Des instants de vie, des éclats de nature, une invitation à ralentir et à savourer la beauté du monde.

 

Des photos glanées au gré de mes inspirations, sur la toile comme dans mon quotidien. Parce qu'en ces temps parfois gris, le beau est une lueur précieuse à entretenir.






















samedi 12 juillet 2025

L'Image de la Nuit

 





On traite de Fous ...