samedi 1 novembre 2025
Le Sabbat de Samaïn Approche
Sous le
Voile des Forêts les Murmures du Petit Peuple
Il y a,
au cœur des forêts, des souffles
Que seuls
les cœurs d’enfants entendent encore.
Un
bruissement dans les feuilles, un éclat de rire
Entre deux troncs, une ombre légère
Qui disparaît derrière un champignon…
Ce sont eux
le Petit Peuple.
Fées, lutins, farfadets, licornes, esprits des sources
Et gardiens des pierres anciennes…
Ils dansent à la lisière du visible,
Dans ce monde que les adultes oublient trop vite,
Mais que nos rêves, parfois, effleurent encore.
Ici, dans cette nouvelle rubrique,
Je veux leur redonner voix.
Raconter leurs légendes, écouter leurs histoires,
Et rappeler qu’au détour d’un sentier moussu,
Il suffit de lever les yeux,
D’ouvrir son cœur
pour les sentir tout
près.
Ne
perdons pas notre âme d’enfant.
Car c’est
elle, et elle seule, qui peut encore voir les fées.
Le Sabbat
de Samaïn Approche
C’est le moment où le voile entre les mondes s’amincit,
Où les frontières s’effacent
entre visible et invisible.
Autrefois, les Celtes honoraient leurs morts et les esprits
Des ancêtres. Ils savaient que cette période n’était pas celle
De la peur, mais celle du passage, du renouveau
et de la mémoire.
Samaïn, qui signifie littéralement "la chute du soleil",
Marque la fin d’un cycle et le début d’un autre.
En effet, l’été s’éteint, l’hiver s’annonce.
La
lumière décline, mais la flamme intérieure se rallume.
C’est le Nouvel An païen, une porte entre deux mondes
Une transition entre la chaleur des récoltes
Et l’obscurité fertile de l’hiver.
Les couleurs noires et orangées, les citrouilles, les pommes,
Les glands et les feuilles mortes rappellent cette alchimie,
Celle de la mort apparente et de la
vie en gestation.
Traditionnellement, Samaïn se célèbre du 31 octobre au soir
Jusqu’au 2 novembre au soir, parfois précédée
De quelques jours de préparation.
Trois jours pour honorer
Les
différents plans de l’existence:
- Le 31 octobre est dédié au Petit Peuple
(fées, lutins, esprits de la nature).
On renouvelle le lien sacré avec la Terre-Mère
Et ses forces invisibles.
- Le 1er novembre est consacré aux Atrawon,
Les sages passés dans le Gwenved,
Le "Monde Blanc" . C’est un jour d’union
Avec le plan de la conscience
éveillée.
Le 2 novembre est dédié aux morts vivants,
Non pas les défunts, mais les êtres encore endormis
A leur nature spirituelle.
Un jour d’introspection et de
reconnexion à soi et à l’humanité.
Samaïn est une fête charnière, un espace hors du temps.
On y laisse derrière soi ce qui doit mourir
Pour permettre à la lumière nouvelle de renaître.
Autrefois, les feux sacrés brûlaient pour éloigner
Les mauvais esprits, et chacun rapportait chez soi
Des braises pour rallumer le foyer,
Symbole de purification et
De continuité du feu de la vie.
Les repas de Samaïn étaient composés de pommes,
De courges, de châtaignes, et de mets offerts
Aux ancêtres, pour entretenir le
Lien entre les vivants et les esprits.
Samaïn nous invite à plonger à l’intérieur,
A faire le bilan de l’année écoulée et
A poser nos intentions pour celle qui s’annonce.
C’est un
temps de silence, de gratitude et de transformation.
Que ce passage entre les mondes vous guide
Vers la clarté, la paix et la renaissance.
Source Internet
Citrouille Création originale
Création
originale de la bibliothèque
de Truro,
au Massachussetts
Très
originale cette citrouille et très coocooning.
« La
forme de ma bibliothèque est ronde et n'a de rectiligne que ce qu'il faut à ma
table et à mon siège, et elle m'offre dans sa courbe, d'un seul regard
Michel de
Montaigne
C'est de se perdre qui est beau
" C'est de se perdre qui est beau.
Se perdre dans un livre.
Se perdre dans les yeux de quelqu'un.
Se perdre dans une symphonie si douce
Qu'elle fait jaillir
les larmes.
Lori Nelson Spielman
L'Infini des possibles
Photos Charme Sensuelle
Frissons d’Ombre et de Lumière
Là où la lumière effleure la peau, le désir s’éveille. Ombres et reflets dessinent les courbes, dévoilent sans tout dire, suggèrent plus qu’ils ne montrent. Un frisson glisse, s’attarde sur une hanche, s’évapore dans le creux d’une clavicule offerte.
Le noir et blanc sublime, attise les sens, capture l’instant où le souffle se suspend, où les lèvres entrouvertes murmurent une promesse. Le jeu est silencieux, mais le corps parle… une invitation, un vertige, une brûlure douce entre ombre et lumière.
La contemplation du corps de la Femme doit être
Une réponse rassurante à l'angoisse du monde.
Lucien Clergue
Artiste, Photographe (1934 - 2014)




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