dimanche 31 août 2025

La vie m’a appris à me méfier

 




La vie m’a appris à me méfier des types

Qui n’aiment pas les villages, qui restent froids

 Devant la montagne, la mer, un arbre, une fleur,

 Qui ont aucune empathie pour le monde animal

 Même un foutu insecte qui s’acharne à vivre.

Ces gens-là sont morts de l’intérieur.

Pas un frisson, pas une seconde d’émerveillement. Rien.

 

C’est les mêmes qui se foutent de la musique,

De la peinture, des bouquins.

Pas une once de culture,

Pas une étincelle d’art dans le regard.

Ils passent à côté de tout.

Et ils osent se croire vivants.

 

On a besoin de jardiniers, d’écrivain, de rêveur,

De clowns, de musiciens, de DJ’s, derrière des platines,

De doux dingues capables de foutre

 Un peu de couleur dans ce monde gris.

Mais sûrement pas de ces robots qui n’ont jamais

 Ouvert un livre, jamais laissé une phrase

 Leur traverser la peau.

 

Ces types-là sont formatés à mort : boulot, dodo, maison.

Dressés par l’État, par la pub, par leur putain

 De petite vie réglée comme une horloge.

Ils marchent droits, sans poser de questions.

Et ces gens-là je n’ai que du mépris 


  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Aout 2025