La vie
m’a appris à me méfier des types
Qui
n’aiment pas les villages, qui restent froids
Devant la montagne, la mer, un arbre, une
fleur,
Qui ont aucune empathie pour le monde animal
Même un foutu insecte qui s’acharne à vivre.
Ces
gens-là sont morts de l’intérieur.
Pas un
frisson, pas une seconde d’émerveillement. Rien.
C’est les
mêmes qui se foutent de la musique,
De la
peinture, des bouquins.
Pas une
once de culture,
Pas une
étincelle d’art dans le regard.
Ils
passent à côté de tout.
Et ils
osent se croire vivants.
On a
besoin de jardiniers, d’écrivain, de rêveur,
De
clowns, de musiciens, de DJ’s, derrière des platines,
De doux dingues
capables de foutre
Un peu de couleur dans ce monde gris.
Mais
sûrement pas de ces robots qui n’ont jamais
Ouvert un livre, jamais laissé une phrase
Leur traverser la peau.
Ces
types-là sont formatés à mort : boulot, dodo, maison.
Dressés
par l’État, par la pub, par leur putain
De petite vie réglée comme une horloge.
Ils
marchent droits, sans poser de questions.
Et ces gens-là
je n’ai que du mépris
Une simple réflexion partagée,
Signé Ours du Forez
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Aout 2025