lundi 14 avril 2025

C'est Quand je vous ai vu Rire

 




Alors voilà.

Les faux rires, les poignées de main tièdes, 

les sourires baveux des traitres ordinaires, j’en ai eu ma dose.

Je ne fais pas d'esclandre, pas de grand discours.

Je laisse tomber.

Comme on laisse tomber une vieille clope froide au bord du trottoir.

Ils ne méritent même pas qu’on claque la porte.

Je les laisse dans leur boue, à se taper sur l’épaule en attendant leur prochaine trahison.

Moi, je continue ma route, seul peut-être, mais libre.

Et ça, bordel, ça n'a pas de prix.

Alors j’ai compris.

Il n’y avait rien à sauver.


Pas d’amitié, pas de loyauté, juste des ombres qu

 Changent de visage selon qui leur tend la main.

Ça fait mal au début, de voir tomber les masques, 

De réaliser que la sincérité n’est qu’un costume

 Qu'ils mettent pour se fondre dans la fête.

Moi, je préfère m’éloigner en silence.

Pas de drame, pas de cris.

Juste ce goût amer qui reste sur la langue, 

Et cette paix froide que je choisis, loin d’eux.


On devrait leur filer des médailles, à tous ces clowns sans honneur.

Bravo les gars, vous savez rire avec ceux que vous vomissiez hier.

Moi, je n’ai pas le cœur pour ce cirque.

Pas envie d’applaudir des traitres en costume de fête.

Alors je trace, je les laisse à leur mascarade, 

A leur grand bal des faux-culs.

Pas besoin d’eux.

Je préfère la solitude d’un chien errant que

 La compagnie de ces hyènes déguisées en moutons.




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