dimanche 3 août 2025

Les vrais hommes, Putain.

 




Les vrais hommes, putain.

Ceux qui ne bavassent pas.

Ils regardent. Ils observent.

Et quand il faut partir,

Ils s’éloignent sans faire de bruit,

Sans larmes, sans scène, sans foutaise.

 

Les pieds bien ancrés dans la glaise,

Mais les yeux, eux, se perdent parfois dans les étoiles.

Parce qu’ils savent que rêver, ça n’abîme pas.

Ça soigne.

Un whisky mental, une caresse dans le néant.

 

Ils sont peut-être des loups.

Pas des clébards. Des loups.

Et comme les loups,

Ils ne s’attachent qu’à une seule louve dans cette vie de merde.

Mais quelle louve…

Quelle putain de femelle.

 

On n’aime pas toutes les femmes.

Faut pas déconner.

Certaines brillent.

L’Exception.

Celles qui vous regardent, et soudain,

Vous n’êtes plus ce raté du fond de la classe,

Vous êtes un roi, un poète, un guerrier.

Invincible.

 

Celle-là vous redresse, vous polit,

Vous rend meilleur sans rien dire.

Elle calme vos tempêtes,

Juste en posant la main sur votre dos.

 

Et puis il y a les autres.

Le défilé sans saveur,

Le rayon discount de l’amour,

Promo permanente sur le vide.

Des copies floues de ce qu’on croyait désirer.

Aucune âme, aucun feu.

Rien.

 

Alors ouais, à choisir,

Mieux vaut rester peinard,

Un bon bouquin dans une main,

Un vieux Coltrane dans les oreilles,

Le chat sur les genoux,

Le clebs à vos pieds,

Et un bourbon dans le verre.

 

Je ne comprendrai jamais ces mecs

Qui flippent à l’idée d’être seuls.

Qui se jettent sur la première jupe venue,

Comme on saute sur un plat réchauffé.

Ou pire : qui retournent chez leur ex

Comme on retourne une clope froide.

De voiture d’occase en voiture d’occase,

Et toujours la même panne au fond du moteur.

 

Triste vie, ouais.

Triste mec.

Mais chacun son naufrage.

 

  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

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 Aout 2025