Parfois,
il faut partir.
Ou se
faire foutre à la porte.
Quitter ceux qui passent à côté de vous
Comme on passe à côté d’un clochard sur un
trottoir.
Ils ne
voient rien,
ils ne
sentent rien,
ils sont
aveugles à ce que vous êtes.
Ça peut
être ta nana, ton grand amour,
Un pote
de vingt ans, de cinquante ans
Ou ton
patron avec son sourire en plastique.
Ils te
balancent comme on vide une poubelle.
Du vieux citron que tu es devenu
Ils te
disent que c’est "pour ton bien"
Ou que
"les choses ont changé".
Que tu n'es plus le même
Que tu es devenu invivable
Ils
veulent juste se débarrasser de toi.
T’étais
pratique un temps,
Mais là, t’es plus qu’un poids mort
Dans leur décor bien propre.
Sans se rendre compte que
Souvent eux aussi on changé
Alors tu
marches,
tu
t’éloignes,
Et tu réalises que t’as passé trop de temps
A leur prouver que tu valais quelque
chose.
Putain,
quelle connerie.
T’as pas
à baisser la tête pour plaire.
Pas à
t’excuser d’être toi.
Faut
apprendre à t’aimer assez
Pour ne
plus jamais mendier leur attention,
leur
validation à deux balles.
Ton meilleurs Ami c'est toi
Vivre,
c’est ça :
S’arracher
des mains qui te retiennent pour mieux t’écraser.
Et quand
t’y arrives…
Ca fait
un bien dégueulasse et magnifique à la fois.
Oui Vivre,
C’est
apprendre à se libérer des autres.
Et putain… Ca fait un bien fou.
Signé Ours du Forez
© copyright Ours du Forez
Aout 2025