vendredi 15 août 2025

Parfois, t’as pas besoin de partir. C’est eux qui te foutent dehors.

 





Parfois, il faut partir.

Ou se faire foutre à la porte.

Quitter ceux qui passent à côté de vous

 Comme on passe à côté d’un clochard sur un trottoir.

Ils ne voient rien,

ils ne sentent rien,

ils sont aveugles à ce que vous êtes.

Ça peut être ta nana, ton grand amour,

Un pote de vingt ans, de cinquante ans 

Ou ton patron avec son sourire en plastique.

Ils te balancent comme on vide une poubelle.

Du vieux citron que tu es devenu 

 

Ils te disent que c’est "pour ton bien"

Ou que "les choses ont changé".

Que tu n'es plus le même

Que tu es devenu invivable 

Ils veulent juste se débarrasser de toi.

T’étais pratique un temps,

Mais là, t’es plus qu’un poids mort

 Dans leur décor bien propre.

Sans se rendre compte que

Souvent eux aussi on changé

 

Alors tu marches,

tu t’éloignes,

Et tu réalises que t’as passé trop de temps

 A leur prouver que tu valais quelque chose.

Putain, quelle connerie.

 

T’as pas à baisser la tête pour plaire.

Pas à t’excuser d’être toi.

Faut apprendre à t’aimer assez

Pour ne plus jamais mendier leur attention,

leur validation à deux balles. 

Ton meilleurs Ami c'est toi


Vivre, c’est ça :

S’arracher des mains qui te retiennent pour mieux t’écraser.

Et quand t’y arrives…

Ca fait un bien dégueulasse et magnifique à la fois.

Oui Vivre,

C’est apprendre à se libérer des autres.

Et putain… Ca fait un bien fou. 


   Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Aout 2025