Ils osent
condamner un vieux président de 70 piges, Sarkozy, sous le feu croisé des juges
qui règlent leurs comptes politiques, pendant que des types déjà condamnés dix,
douze fois, traînent encore leurs carcasses libres dans les rues. Des fous
dangereux, des racailles à répétition, et toujours dehors.
Voilà la
France des métropoles : une jungle de béton, de sirènes, de couteaux, d’écrans
et de juges en robe noire qui s’amusent à jouer aux redresseurs de torts.
Pendant
ce temps-là, la campagne existe encore. Les villages sentent le bois brûlé, la
terre retournée. Le bon sens s’y accroche comme les racines d’un vieux chêne.
Ici, on parle moins fort, on se regarde encore dans les yeux, on se serre la
main. Là-bas, dans les villes, on bêle comme du bétail qu’on mène à l’abattoir.
Devenir
loup des métropoles ou bœuf de labour ?
La
question pue autant que les trottoirs jonchés de merde. Les bœufs labourent
même vos télés, vos journaux, vos espoirs, vos envies. Ils vous creusent des
sillons dans le crâne à coups de slogans et de peur distillée.
Et vous
marchez, comme des moutons, en bêlant pour du vent.
Moi, j’ai
juste envie de hurler à la lune, comme un loup.
Seul,
mais vivant.
Ce pays
me fout la trouille.
Et je ne sais pas si c’est la guerre civile qui approche
ou juste la fin d’une
illusion.
Une simple réflexion partagée,
Signé Ours du Forez
© copyright Ours du Forez
Septembre 2025
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