Ce qu’il y a de beau avec l’automne, c’est lorsque le matin se lève
Après une semaine de pluie, de vent et brouillard et que
Tout l’espace, brutalement, semble se
gorger de soleil.
Victor-Lévy
Beaulieu
Bienvenue
à l'Automne
Et belle
semaine, les Amis
L’automne
s’avance, discrètement, comme
Un vieux sage qui connaît la valeur du temps.
Dans les
forêts de sapins du Forez,
Les sentiers se couvrent d’un tapis rouge et
or,
Les
feuilles tourbillonnent au gré du vent frais,
Et les
champignons percent la mousse humide,
Comme
autant de trésors cachés aux promeneurs attentifs.
L’automne
revient comme une vieille chanson, familière et apaisante.
Dans les
forêts du Forez, les sentiers
Se parent de rouges, de bruns et d’or,
Les
champignons pointent sous la mousse,
Et la
fraîcheur saisit doucement les matins.
Un
bonheur simple, surtout pour le toutou
Qui retrouve son énergie dans cet air vif et
léger.
La
montagne moyenne s’adoucit sous la lumière dorée,
Les
crêtes se dessinent dans une brume légère,
Et les
villages s’illuminent de cette douceur unique,
Celle qui
invite à ralentir, à savourer la quiétude.
Au
village, le tracteur dépose
Les dernières stères de bois.
On range
les bûches avec soin,
On peste
un peu contre la corvée de ramonage,
Mais on
sourit dès que le poêle s’anime,
Que la
première flambée éclaire la pièce
Et emplit
la maison d’une chaleur douce.
C’est la
saison des promenades en pull,
Du
souffle qui se devine dans le froid naissant,
Des
veillées tranquilles qui invitent à rêver.
Déjà, les
vitrines évoquent Halloween,
Et dans
un coin de l’esprit s’installent
Les premières images de Noël,
Ses
lumières, ses décorations, ses instants partagés.
C’est la
saison des bois qui craquent dans l’âtre,
Des châtaignes
et des champignons les cèpes
Des
stères empilés dans la cour,
Des
promenades où l’on croise
Un lézard qui s’attarde au soleil,
Ou un
écureuil pressé de remplir sa réserve.
Ici, en
Auvergne, l’automne n’est pas seulement une saison :
C’est une
fête silencieuse,
Une danse
de couleurs chaudes
Qui
réchauffe le cœur avant l’hiver.
C’est une
promesse :
Celle
d’un foyer qui crépite,
D’une
nature qui s’endort en beauté,
Et d’un
cœur qui se prépare à l’hiver
Dans la
quiétude des montagnes et des bois.