Dostoïevski
dit : « Ne défiez jamais une personne qui est en paix avec sa solitude et qui
ne se soucie pas d’être seule, car vous serez toujours perdant. »
Cela
signifie qu’une personne habituée à la solitude et qui accepte son isolement
devient invincible. Ceux qui craignent la solitude peuvent être victimes de
privation ou d’exclusion, mais ceux qui ont fait de leur solitude leur patrie
intérieure ne céderont ni aux menaces ni aux tentations.
En
psychologie, ce stade est décrit comme l’étape de l’indépendance émotionnelle,
où l’individu transcende son besoin constant d’affirmation des autres et puise
sa force en lui-même. La philosophie existentialiste, quant à elle, considère
la réconciliation avec la solitude comme la forme suprême de liberté, car elle
supprime la contrainte la plus lourde de la société : la peur d’être seul.
C’est une
sagesse à la fois dure et inspirante : une personne qui n’est pas terrifiée par
sa solitude ne peut être vaincue, car elle n’a tout simplement rien à lui
enlever.
