On a
parfois juste envie de disparaître pas pour mourir, juste pour arrêter le
cirque. Seul avec son chien qui comprend tout, seul avec son chat qui s’en
fiche, seul avec sa mélancolie qui sent la poussière et le vieux café. Seul
avec ses démons qui réclament des pièces, seul avec sa désillusion qui porte
des talons et rit d’un air moqueur.
Ce monde
te veut compétitif, toujours prêt à vendre ta sueur pour enrichir ceux qui
comptent les billets. Il te demande d’être fort, pas pour toi, non : pour qu’on
t’exploite mieux. Toujours un sourire, s’il te plaît rassure la famille,
rassure le patron, rassure les voisins.
Tout ce
que tu voudrais, c’est une compagne honnête, quelques vrais amis pas des
fantômes polis ceux qui posent un
mouchoir sans demander pourquoi, qui prennent tes faiblesses et les gardent
cachées comme un trésor.
Désolé d’être si amer ; je suis juste fatigué de cette connerie.
Et peut-être que c’est ça, la vraie solitude...
Ne plus croire au monde et continuer quand même.
Une simple réflexion partagée,
Signé Ours du Forez
© copyright Ours du Forez
Septembre 2025
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