J’ai
toujours eu un faible pour les gens curieux.
Pas ceux
qui posent des questions
Pour briller dans la conversation,
Mais ceux
qui veulent gratter la crasse,
Voir ce
qu’il reste quand le vernis s’écaille.
Ceux-là
ne se fient pas aux rumeurs,
Ils se
foutent de ton fric, de ton passé,
De ce
qu’on dit de toi dans le dos.
Ils
veulent juste te voir respirer,
Sentir ce
qu’il y a derrière ton regard.
Ils
t’enlèvent ta couverture sans prévenir,
Te
foutent à poil sans un geste, juste avec leurs yeux,
Et
soudain tu sens ton cœur cogner,
Comme
s’il voulait s’enfuir ou crever de trop battre.
Il y a ce
moment, ce baiser,
Où tout
devient vrai.
Pas un
truc romantique à deux balles,
Non, un
truc qui claque, qui brûle,
Qui te
fout la chair de poule
Et
t’explose dans la poitrine.
J’aime
ces gens-là.
Ceux qui
n’ont pas peur de se ramasser.
Ceux qui foncent, quitte à se briser
Les dents sur la vérité.
Ils
veulent comprendre, même si ça fait mal.
Et moi,
ça me fait croire encore un peu
Qu’il
existe des âmes assez folles
Pour
vouloir voir l’envers du décor.
Une simple réflexion partagée,
© copyright Ours du Forez
Octobre 2025
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