dimanche 19 octobre 2025

On m’a dit de changer, de m’adapter, D’être comme tout le monde.

 



On m’a dit de changer, de m’adapter,

D’être comme tout le monde.

J’ai répondu : non, merci.

Ce monde-là, je le vomis.

 

Je déteste leurs politicards ventrus,

 Pendus à leurs gamelles,

Leurs écolos hystériques qui veulent

Sauver la planète à coups de sermons,

Sans jamais avoir foutu les pieds dehors

 Autrement qu’en trottinette électrique.

S’ils prenaient le pouvoir, tout deviendrait

 Aussi triste qu’une ville sans bar ouvert.

 

La connerie humaine grimpe chaque jour

 Comme le prix de l’électricité.

Et parlant de ça : je déteste ces fournisseurs d’énergie

Qui t’envoient des factures plus salées qu’un océan mort,

en te disant que “c’est la transition verte”.

Non, c’est juste du vol avec facture PDF.

 

Je hais les supermarchés

Ces temples à la médiocrité où on

 tourne en rond avec un caddie grinçant

Pour acheter des trucs qu’on ne voulait même pas.

Mais faut bien bouffer, alors on y va.

Et on rentre plus vide qu’en arrivant.

  

Les médecins ?

Pour la plupart, froids comme un frigo vide.

Tu rentres malade, tu ressors numéroter.

Un dossier, pas une personne.

Et si t’oses parler, t’as droit à un sourire pincé,

Celui du type qui ne t’écoute pas mais coche les cases.

 

Les administrations ?

Une blague sans fin.

Un dossier qui devrait prendre un mois en prend six,

Avec des papiers, des justificatifs, des copies,

Et quand t’as enfin tout, on te dit :

“Ah désolé, c’est plus ce formulaire-là.”

La Poste, c’est la cerise :

Ton courrier fait le tour de la France

 Avant d’arriver à ta rue.

 

Et la maison poulaga…

Toujours prompte à faire les gros bras

Envers les jeunes dans les raves électro

Jamais quand les vrais salopards foutent le feu.

Deux poids, deux mesures, comme d’hab.

 

Et ce président,

Imbu de lui-même,

Le regard vide d’un type qui croit encore qu’on l’aime.

Il s’accroche au pouvoir comme une

 Tique sur le cul d’un clebs.

Pathétique ce Mec

 

Alors oui, on m’a dit de m’adapter.

Mais s’adapter à quoi ?

À ce cirque sans fin ?

Non merci.

Je préfère la solitude,

Le vent,

Le silence.

Eux, au moins, ne mentent pas.




  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

© copyright Ours du Forez

 Octobre  2025