samedi 25 octobre 2025

Pluie fine, odeur de terre mouillée. Une de ces journées où les pensées s’égarent

 






 

Pluie fine, odeur de terre mouillée.

Une de ces journées où les pensées s’égarent, 

Lentes et lourdes, comme 

Des feuilles mortes dans un ruisseau.

Tu sens la nostalgie venir sans prévenir, 

Cette vieille compagne qui s’invite 

Quand le silence devient trop long.

   

On dit que les rêves meurent 

De fatigue ou de désillusion.

Moi je crois qu’ils meurent 

Etouffés par nos certitudes.

À force de vouloir tout comprendre, 

Tout prévoir, on s’enferme dans des cages dorées.

On se dit sages, justes, raisonnables…

Mais au fond, on a juste peur.

 

Peur de reprendre la route, peur de se brûler encore à la vie.

Alors on se regarde vieillir, le regard plein d’hier,

Et on oublie que la vie, la vraie,

C’est une aventure qui n’attend que le courage d’être vécue.


 

"Ne pouvant pas savoir quelle douleur les autres portent en eux,

 il convient de jeter les jugements à la poubelle, 

d'être plus délicat et compréhensif."


Massimo Bisotti


  Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

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 Octobre  2025