Pluie
fine, odeur de terre mouillée.
Une de ces journées où les pensées s’égarent,
Lentes et lourdes, comme
Des feuilles
mortes dans un ruisseau.
Tu sens la nostalgie venir sans prévenir,
Cette vieille compagne qui s’invite
Quand le
silence devient trop long.
On dit que les rêves meurent
De fatigue ou de désillusion.
Moi je crois qu’ils meurent
Etouffés par nos certitudes.
À force de vouloir tout comprendre,
Tout prévoir, on s’enferme dans des cages dorées.
On se dit
sages, justes, raisonnables…
Mais au
fond, on a juste peur.
Peur de
reprendre la route, peur de se brûler encore à la vie.
Alors on
se regarde vieillir, le regard plein d’hier,
Et on
oublie que la vie, la vraie,
C’est une
aventure qui n’attend que le courage d’être vécue.
"Ne pouvant pas savoir quelle douleur les autres portent en eux,
il convient de jeter les jugements à la poubelle,
d'être plus délicat et compréhensif."
Massimo
Bisotti
Une simple réflexion partagée,
© copyright Ours du Forez
Octobre 2025
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