Échos d’une citation
De nos jours, les gens ne défendent pas ce qui est juste,
ils défendent là où leur intérêt se situe de plus
ils sont d’une aigreur sincèrement
Je n’aurais même
pas envie de me battre pour les sauver
Dans nos
moments les plus sombres, nous n'avons pas besoin de solutions ni de conseils.
Ce dont nous avons profondément besoin, c'est simplement d'une connexion
humaine : une présence silencieuse, une douce caresse. Ces petits gestes sont
les ancres qui nous maintiennent stables lorsque la vie nous semble
insurmontable.
S'il te
plaît, n'essaie pas de me réparer. Ne prends pas ma douleur comme la tienne, et
ne repousse pas mes ombres. Assieds-toi simplement à côté de moi pendant que je
traverse mes propres tempêtes intérieures. Sois la main stable que je peux
saisir pendant que je trouve mon chemin.
Ma
douleur est à moi de la porter, mes batailles sont à moi de les mener. Mais ta
présence me rappelle que je ne suis pas seul dans ce monde vaste et parfois
effrayant. C'est un rappel silencieux que je suis digne d'amour, même lorsque
je me sens brisée.
Alors,
dans ces heures sombres où je me perds, seras-tu là ? Non pas comme un sauveur,
mais comme un compagnon. Tiens ma main jusqu'à ce que l'aube arrive, en
m'aidant à me souvenir de ma force.
Ton
soutien silencieux est le cadeau le plus précieux que tu puisses me faire.
C'est un amour qui m'aide à me souvenir de qui je suis, même lorsque je l'oublie.
Ernest
Hemingway
Échos
d’une citation : Quand la présence vaut plus que mille mots
Nouvelle Rubrique
Il y a
des mots qui tombent dans nos vies comme une pluie douce sur une terre
assoiffée. Cette citation attribuée à Ernest Hemingway m’a touché profondément
:
"Dans
nos moments les plus sombres, nous n'avons pas besoin de solutions ni de
conseils. Ce dont nous avons profondément besoin, c'est simplement d'une
connexion humaine : une présence silencieuse, une douce caresse. Ces petits
gestes sont les ancres qui nous maintiennent stables lorsque la vie nous semble
insurmontable..."
Face à
cela, je ressens un écho intime. Dans un monde où l’on cherche toujours à
réparer, à expliquer, à conseiller, il est bouleversant de se rappeler qu’un
simple geste de présence peut être mille fois plus salvateur. Pas de mots. Pas
de solutions. Juste un être humain qui reste là, sans peur de nos ombres.
Nous
vivons une époque où la tendresse semble presque subversive. L’écoute sans
attente, l’amour sans condition, la bienveillance sans agenda deviennent rares.
Beaucoup ne défendent plus ce qui est juste : ils défendent leur confort, leurs
intérêts. Et dans ce vacarme d’égos froissés, de jugements tranchants et
d’indifférence programmée, il devient épuisant de vouloir encore croire en la
bonté.
Parfois,
j’avoue, je rêve de silence. De recul. D’un désert, au sens noble. Loin de la
bêtise tapageuse, des injonctions sociales, de cette humanité parfois si
cruelle et désenchantée. Non pas fuir par lâcheté, mais par survie. Pour
préserver ce qu’il reste de tendresse en moi. Pour ne pas devenir moi aussi un
cœur fermé.
Alors
cette citation est pour moi un rappel précieux. Une main tendue dans
l’obscurité. Un souffle d’espoir. Non, je ne veux pas qu’on me répare. Je veux
qu’on me regarde sans peur, qu’on m’accompagne sans vouloir me changer. Et je
veux être cela pour ceux que j’aime : une présence, humble et sincère, dans
leurs tempêtes.
Une
simple réflexion partagée, signé Ours du Forez
Soyez
sélectif dans vos combats.
Parfois,
il vaut mieux avoir la paix qu'avoir raison.