jeudi 1 mai 2025

Il y a des routes qu’on prend seul, Juste parce que c’est comme ça.

 




 Il y a des routes qu’on prend seul, Juste parce que c’est comme ça.


Il y a des routes qu’on prend seul. Pas par choix héroïque, 

Pas pour faire le malin. Juste parce que c’est comme ça.

Pas de famille à appeler, pas d’amis à inviter, 

Pas d’épaule sur laquelle s’effondrer.

Juste vous, vos tripes, et ce qui reste de courage au fond du bocal.

 

Il existe un genre de personnes qu’on ne repère jamais dans les foules.

Pas de fringues criardes, pas de rires gras.

Ce sont des ombres discrètes, qui traînent dans les allées du monde sans faire de bruit.

Elles sortent quand il faut, pas quand ça leur chante. 

Le carrouf, la pompe essence ou à fric d'ailleurs

 Une marche journalière sous la pluie avec leur fidèle chien

. Et retour à la tanière.

 

Elles n’ont pas besoin de parler pour exister.

Elles ne collectionnent pas les amis.

Elles en ont un, peut-être deux. Mais des vrais. 

Du genre qui ramassent vos morceaux sans faire de discours.

Elles répondent rarement au téléphone, pas par négligence, 

Mais parce qu'elles ont appris que le silence ne déçoit pas.

Parfois, elles écrivent.

Des bribes sur un blog que personne ne lit.

Sourire sauf exception, vous !!!

Un livre peut-être, quelque chose d’inutile et essentiel à la fois.

Des pages qu’elles n’osent pas publier.

Un cri sans hurlement. Un refuge

Elles zonent sur les réseaux comme on regarde la pluie tomber. 

En observant. En écoutant les cœurs battre à travers les écrans.

Pas pour se montrer. Juste pour savoir qu’elles

 Ne sont pas seules à être seules.

 

Elles aiment l’hiver. Le gris, le froid qui pique.

Pourquoi,  il y a moins de monde dehors 

La mer quand elle est mauvaise. La montagne quand elle se fout du monde.

Les forêts trempées, les chemins qu’on prend sans croiser personne.

 

Elles sourient peu, mais quand ça sort, c’est propre, c’est vrai.

Elles rêvent. Beaucoup. Et elles ne font de mal à personne, sauf si on insiste trop.

Parce qu’il y a une limite. Et sous cette façade calme, y’a une âme qui a survécu à bien des naufrages.

 

Alors si un jour vous en croisez une, ne faites pas de bruit.

Regardez-la. Vraiment.

Et si vous avez un peu de chance, elle vous laissera entrevoir ce foutu

 Trésor qu’elle planque sous des années de silences et de départs.


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