vendredi 27 juin 2025

"Soldes, Merde et Foutaises"

 




"Soldes, merde et foutaises"

 

On est en plein dans la saison des soldes.

Les gens courent comme des chiens affamés,

Prêts à sauter sur des fringues qu’ils ne mettront jamais,

Sur des gadgets qui finiront leur vie sous la poussière,

Au fond d’un placard ou d’un garage déjà trop plein.

 

Et pendant ce temps,

Des pauvres crèvent de froid sans manteau,

Des familles se serrent autour d’un vieux frigo à l’agonie

Et des gosses bouffent du riz blanc trois fois par jour.

 

Mais eux,

Ils achètent.

Encore.

Toujours.

Comme si posséder plus allait combler ce vide

 Qu’ils traînent en eux depuis toujours.

Comme si les promos allaient sauver leur âme.

 

Putain, mais pourquoi ?

Pourquoi, Diable, les gens achètent ces conneries ?

Pourquoi ils bossent comme des esclaves,

Se prostituent pour quelques heures de RTT,

Filent leur sueur, leur santé mentale,

Leur jeunesse,

Au patronat et à ses mensonges ?

 

Comment peut-on être aussi con ?

Dépenser son fric,

Gagné à la sueur de son front,

Dans des trucs inutiles,

Fabriqués à l'autre bout du monde,

Par d’autres esclaves invisibles.

 

T’as des mecs avec dix bagnoles qui rouillent dans la cour.

Et d’autres qui pleurent parce qu’ils peuvent plus aller bosser,

Leur caisse est morte, et le garage est à 30 bornes.

Mais le système te dit : “Achète. Consomme. Sois heureux.”

Et tu dis oui.

Tu dis merci.

 

La pub est partout.

Elle te colle à la peau.

Elle te murmure que t’es moche sans leurs crèmes,

Pauvre sans leur montre,

Raté sans leur frigo américain.

Et tu l’écoutes.

Tu gobes.

Comme un con.

 

En 2024, on a battu un record en France :

42 articles d’habillement neufs par personne.

Quarante-deux.

Même Jésus n’avait pas autant de sandales.

 

Alors voilà.

Ne rien attendre.

Être prêt à tout.

C’est la seule façon de pas sombrer.

Plus rien espérer des autres.

Ne plus être surpris par leur connerie.

Ne plus courir après le résultat.

Juste regarder cette comédie

Avec un sourire en coin

Et le cœur un peu blindé.


Une simple réflexion partagée,

Signé Ours du Forez

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